Elle [l'âme convertie] commence à considérer comme un néant tout ce qui doit retourner dans le néant, le ciel, la terre, son esprit, son corps, ses parents, ses amis, ses ennemis.... |
Convers. du pécheur. |
néant |
Qu'est-ce que l'homme dans la nature ? un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant |
Pens. I, 1, édit. HAVET. |
néant |
Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passion, sans affaire.... il sent alors son néant.... son vide |
Pens. XXV, 26 |
néant |
Je sens que je peux n'avoir pas été.... donc je ne suis pas un être nécessaire |
Pens. I, 11, éd. HAVET. |
nécessaire |
Il n'est pas bon d'être trop libre ; il n'est pas bon d'avoir tout le nécessaire |
Pens. XXV, 72, éd. HAVET. |
nécessaire |
Ne serait-ce pas une tyrannie de les mettre dans cette nécessité ou de.... ou de.... |
Prov. XVII |
nécessité [1] |
Revenons aux personnes incommodées, pour le soulagement desquelles nos Pères assurent qu'il est permis de dérober non-seulement dans une extrême nécessité, mais encore dans une nécessité grave quoique non extrême |
Prov. VIII |
nécessité [1] |
De s'offenser pour avoir reçu un soufflet, ou de tant désirer la gloire ; mais cela est très souhaitable à cause des autres biens essentiels qui y sont joints ; et un homme qui a reçu un soufflet sans s'en ressentir est accablé d'injures et de nécessités |
Pens. V, 14 |
nécessité [1] |
Les pharisiens et les scribes font grand état de ses miracles [de Jésus].... étant nécessités d'être convaincus, s'ils reconnaissent qu'ils sont de Dieu |
Pens. XXIII, 36, éd. HAVET. |
nécessité, ée [2] |
Le feuilletant avec négligence et sans penser à rien |
Prov. VIII |
négligence |
Tandis que les prophètes [en Judée] ont été pour maintenir la loi, le peuple a été négligent ; mais, depuis qu'il n'y a plus eu de prophètes, le zèle a succédé |
Pens. XV, 13 bis, éd. HAVET. |
négligent, ente |
Le bec du perroquet qu'il [le perroquet] essuie quoiqu'il soit net |
Pens. XXV, 75, éd. HAVET. |
net, ette, |
Un esprit grand et net aime avec ardeur, et il voit distinctement ce qu'il aime |
Amour. |
net, ette, |
Alors on peut la reprendre [une pomme], et même tuer, si cela est nécessaire, pour la ravoir, parce que ce n'est pas tant défendre son bien que son honneur ; cela est net, mes pères |
Prov. XI |
net, ette, |
Il est bien aisé de vous répondre sur ce point ; car il n'y a qu'à vous dire nettement que cela est faux, et qu'il a dit tout le contraire |
Réfut. de la réponse à la 12e lettre |
nettement |
C'est démentir le P. Pintereau bien nettement |
Prov. X |
nettement |
Qui pensera demeurer neutre [entre le scepticisme et le dogmatisme] sera pyrrhonien par excellence ; cette neutralité est l'essence de la cabale ; qui n'est pas contre eux est excellemment pour eux |
Pens. VIII, 1, éd. HAVET. |
neutralité |
Ils [les pyrrhoniens] ne sont pas pour eux-mêmes ; ils sont neutres, indifférents, suspendus à tout, sans s'excepter |
Pens. VIII, 1, éd. HAVET. |
neutre |
Un de ceux qui furent neutres dans la première question |
Prov. V |
neutre |
Le nez de Cléopatre : s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé |
Pens. IV, 43, édit. HAVET. |
nez |
Elle ne peut causer ni d'enflure ni d'enfoncement |
Équil. des liqueurs, VII |
ni |
Il est fâcheux de s'arrêter à ces bagatelles [sophismes sur l'indivisibilité], mais il y a des temps de niaiser |
Esp. géom. I |
niaiser |
C'est une maladie naturelle à l'homme de croire qu'il possède la vérité directement ; et de là vient qu'il est toujours disposé à nier tout ce qui lui est incompréhensible |
Espr. géom. I |
nier |
Il demeure libre d'octroyer la demande ou de la nier |
Prov. VIII |
nier |
S'ils [les grands hommes] sont plus grands que nous, c'est qu'ils ont la tête plus élevée ; mais ils ont les pieds aussi bas que les nôtres ; ils y sont tous à même niveau, et s'appuient sur la même terre |
Pens. VI, 30 |
niveau |
Le peuple.... croit que la noblesse est une grandeur réelle, et il considère presque les grands comme étant d'une autre nature que les autres |
Disc. cond. des grands, I |
noblesse |
Dieu, pour se réserver à lui seul le droit de nous instruire, et pour nous rendre la difficulté de notre être inintelligible, nous en a caché le noeud si haut.... |
Pens. XXIV, 15 ter, éd. HAVET. |
noeud |
Le noeud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme [le péché originel] |
ib. VIII, 1 |
noeud |
Bien glorieux de savoir le noeud de l'affaire |
Prov. I |
noeud |
Voyez si l'auteur d'une si noire supposition ne doit pas passer désormais pour le truchement du père des mensonges |
Prov. X |
noir, oire |
Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos ... incontinent il sortira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir |
Pens. XXV, 26 |
noirceur |
Et même selon notre célèbre père Lamy, il est permis aux prêtres et aux religieux de prévenir ceux qui les veulent noircir par des médisances, en les tuant pour les en empêcher |
Prov. VII |
noircir |
J'y consens, leur dis-je ; car je ne dispute jamais du nom, pourvu qu'on m'avertisse du sens qu'on lui donne |
Prov. I |
nom |
On ne reconnaît en géométrie que les seules définitions que les logiciens appellent définitions de nom, c'est-à-dire que les seules impositions de nom aux choses qu'on a clairement désignées en termes parfaitement connus |
De l'esprit géom. I |
nom |
Votre grâce qui n'est suffisante que de nom |
Prov. II |
nom |
La géométrie ne peut définir ni le mouvement, ni les nombres, ni l'espace ; et cependant ces trois choses sont celles qu'elle considère particulièrement |
Géom. 1 |
nombre |
Les nombres imitent l'espace, qui sont de nature si différente |
Pens. XXV, 65, éd. HAVET. |
nombre |
Le nombre infini |
ib. XII, 20 |
nombre |
Ils étaient les plus forts en nombre |
Prov. II |
nombre |
Pour des casuistes et des nouveaux scolastiques, il vous en apportera un beau nombre |
Prov. IV |
nombre |