Les autres suent dans leur cabinet pour montrer aux savants qu'ils ont résolu une question d'algèbre.... et tant d'autres s'exposent aux derniers périls, pour se vanter ensuite d'une place qu'ils auront prise, et aussi sottement, à mon gré |
Pens. IV, 2, édit. HAVET. |
sottement |
De dire des sottises par hasard et par faiblesse, c'est un mal ordinaire ; mais d'en dire par dessein, c'est ce qui n'est pas supportable |
Pens. VI, 33, édit. HAVET. |
sottise |
Il [Jésus-Christ] a souffert et est mort pour sanctifier la mort et les souffrances |
Lett. sur la mort de son père |
souffrance |
Le père Lemoine a apporté une modération à cette permission générale [donnée aux femmes par les casuistes de se parer] ; car il ne le veut point du tout souffrir aux vieilles |
Prov. IX |
souffrir |
Les qualités excessives nous sont ennemies, et non pas sensibles ; nous ne les sentons plus, nous les souffrons |
Pens. I, 1, édit. HAVET. |
souffrir |
Les termes sont si clairs qu'ils ne souffrent aucune interprétation |
Prov. VI |
souffrir |
Quoique les maux [d'amour] se succèdent ainsi les uns aux autres, on ne laisse pas de souhaiter la présence de sa maîtresse par l'espérance de moins souffrir ; cependant, quand on la voit, on croit souffrir plus qu'auparavant |
Pass. de l'am. |
souffrir |
Le jour même qu'ils se sont souillés par des péchés |
Prov. XVI |
souiller |
Est-il permis de boire et de manger tout son soûl sans nécessité et pour la seule volupté ? |
Prov. IX |
soûl, oûle |
Ceux qui croient que le bien de l'homme est en la chair, et le mal en ce qui le détourne des plaisirs des sens, qu'ils s'en soûlent et qu'ils y meurent |
Pens. XVI, 15, éd. HAVET. |
soûler |
L'esprit de l'Église est entièrement éloigné de ces maximes séditieuses, qui ouvrent la porte aux soulèvements, auxquels les peuples sont si naturellement portés |
Prov. XI |
soulèvement |
Si on soumet tout à la raison, notre religion n'aura rien de mystérieux et de surnaturel ; si on choque les principes de la raison, notre religion sera absurde et ridicule |
Pens. XIII, 3, éd. HAVET. |
soumettre |
La raison ne se soumettrait jamais, si elle ne jugeait qu'il y a des occasions où elle se doit soumettre ; il est donc juste qu'elle se soumette, quand elle juge qu'elle se doit soumettre |
Pens. XIII, 4 |
soumettre |
Soumission et usage de la raison, en quoi consiste le vrai christianisme |
Pens. XIII, 2 bis, édit. HAVET. |
soumission |
Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur |
Amulette. |
soumission |
Il n'y a pas le moindre soupçon d'erreur dans ceux que vous en avez accusés |
Prov. XVIII |
soupçon |
Une souplesse de pensée |
Pass. de l'amour. |
souplesse |
Si l'on allait à la source, on verrait qu'il y enseigne tout le contraire |
Prov. XI |
source |
Il a été arrêté dans l'assemblée qu'elle [cette bulle] serait souscrite par tous les ecclésiastiques du royaume sans exception |
Prov. XIX. |
souscrire |
Je n'ai pas souscrit le livre de la Sainte Virginité |
Prov. XVII |
souscrire |
Ceux qui refuseront de souscrire le fait seront traités comme s'ils refusaient de souscrire le droit |
Prov. XIX. |
souscrire |
Cette clause qui est sous-entendue en toutes leurs lettres |
Prov. XVIII |
sous-entendu, ue |
Il [l'homme] s'est soustrait de ma domination, et, s'égalant à moi par le désir de trouver sa félicité en lui-même, je l'ai abandonné à lui |
Caract. de la relig. 17, édit. FAUGÈRE. |
soustraire |
Si les médecins n'avaient des soutanes et des mules.... |
Pens. III, 3, édit. HAVET. |
soutane |
Je vous disais cela, me répondit-il, pour vous avertir que vous en pourriez boire [du vin] le matin et quand il vous plairait, sans rompre le jeûne ; et cela soutient toujours |
Prov. v. |
soutenir |
Je suis dans un état à plaindre, où j'ai souhaité cent fois que, si un Dieu la soutenait [la nature], elle le marquât sans équivoque |
Pens. XIV, 2, édit HAVET. |
soutenir |
Les pensées pures, qui le rendraient heureux [l'homme], s'il pouvait toujours les soutenir, le fatiguent et l'abattent |
Pass. de l'amour |
soutenir |
La beauté est partagée en mille différentes manières ; le sujet le plus propre pour la soutenir, c'est une femme |
Pass. de l'amour. |
soutenir |
Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée [d'un précipice] sans pâlir et sans suer |
Pens. III, 3 |
soutenir |
Soutenir la piété jusqu'à la superstition, c'est la détruire |
Pens. XIII, 5 |
soutenir |
Jésus cherche quelque consolation au moins dans ses trois plus chers amis, et ils dorment ; ils les prie de soutenir un peu avec lui, et ils le laissent avec une négligence entière |
Pens. XXV, 209 |
soutenir |
L'amour donne de l'esprit il se soutient par l'esprit |
Pass. de l'amour |
soutenir |
Nous ne nous soutenons pas dans la vertu par notre propre force |
dans COUSIN |
soutenir |
Le respect et l'amour doivent être si bien proportionnés qu'ils se soutiennent sans que ce respect étouffe l'amour |
Passions de l'amour. |
soutenir |
[L'homme] se considérant soutenu.... entre ces deux abîmes de l'infini et du néant |
Pens. I, 1, édit. HAVET. |
soutenu, ue |
J'ai une vénération toute particulière pour ceux qui sont élevés au suprême degré, ou de puissance, ou de connaissances ; les derniers peuvent, si je ne me trompe, aussi bien que les premiers, passer pour des souverains |
Lett. à la reine Christine. |
souverain, aine, |
Les confesseurs sont obligés de se rapporter à nous [jésuites] pour les cas de conscience ; car c'est nous qui en jugeons souverainement |
Prov. VI |
souverainement |
Ne considérons plus la mort comme des païens, mais comme les chrétiens, c'est-à-dire avec l'espérance, comme saint Paul l'ordonne, puisque c'est le privilége spécial des chrétiens |
Lett. sur la mort de son père |
spécial, ale |
Par un privilége spécial au fils unique de Dieu |
dans COUSIN |
spécial, ale |
Cela est permis dans la spéculation, mais je n'en approuve pas la pratique |
Prov. XII |
spéculation |