Le mors et l'éperon sont deux moyens qu'on a imaginés pour les obliger [les chevaux] à recevoir le commandement : le mors pour la précision, et l'éperon pour la promptitude des mouvements |
Cheval. |
mors |
Le morse a, comme l'éléphant, deux grandes défenses d'ivoire qui sortent de la mâchoire supérieure, et il a la tête conformée, ou plutôt déformée de la même manière que l'éléphant, auquel il ressemblerait en entier par cette partie capitale, s'il avait une trompe |
Quadrup. t. VI, p. 308 |
morse |
Leur morsure [des surmulets] est non-seulement cruelle, mais dangereuse, elle est promptement suivie d'une enflure assez considérable, et la plaie, quoique petite, est longtemps à se fermer |
Quadrup. t. III, p. 3 |
morsure |
Une terre morte et pour ainsi dire écorchée par les vents, laquelle ne présente que des ossements, des cailloux jonchés, des rochers debout ou renversés |
Quadrup. t. V, p. 14 |
mort, orte [1] |
Pour reconnaître ce que cette chaleur morte, c'est-à-dire cette chaleur dénuée de tout aliment, pouvait produire.... |
Hist. min. Introd. part. exp. Oeuv. t. VII, p. 120 |
mort, orte [1] |
Le nombre des morts est plus grand à Paris qu'à Londres depuis deux ans jusqu'à vingt ans ; ensuite plus petit à Paris qu'à Londres depuis vingt ans jusqu'à cinquante ans ; à peu près égal depuis cinquante jusqu'à soixante ans, et enfin beaucoup plus grand à Paris qu'à Londres depuis soixante ans jusqu'à la fin de la vie |
Probab. de la vie, Oeuv. t. X, p. 554 |
mort, morte [2] |
Le corps meurt peu à peu et par parties ; son mouvement diminue par degrés, la vie s'éteint par nuances successives, et la mort n'est que le dernier terme de cette suite de degrés, la dernière nuance de la vie |
Hist. nat. hom. Oeuv. t. IV, p. 351 |
mort [3] |
La mort, ce changement d'état si marqué, si redouté, n'est dans la nature que la dernière nuance d'un état précédent |
ib. p. 367 |
mort [3] |
La mort n'est pas une chose aussi terrible que nous nous l'imaginons, nous la jugeons mal de loin, c'est un spectre qui nous épouvante à une certaine distance, et qui disparaît lorsqu'on vient à en approcher de près |
ib. p. 371 |
mort [3] |
En sorte qu'il me paraît qu'on peut, sans se tromper, établir la mortalité de Paris, pour chaque année, à 18800, avec d'autant plus de raison que les dix dernières années, depuis 1757 jusqu'en 1766, ne donnent que 18681 pour cette moyenne mortalité |
Prob. de la vie, Oeuv. t. X, p. 510 |
mortalité |
En consultant les nouvelles tables qu'on a faites à Londres sur les degrés de la mortalité du genre humain dans les différents âges, il paraît que d'un certain nombre d'enfants nés en même temps il en meurt plus d'un quart dans la première année, plus d'un tiers en deux ans, et au moins la moitié dans les trois premières années |
Hist. nat. hom. Oeuv. t. IV, p. 211 |
mortalité |
crue ou un peu mortifiée sous la selle de leurs chevaux |
Hist. naturelle, Hom. Oeuv. t. V, p. 14 |
mortifié, ée |
Comme il naît à Paris vingt-sept mâles pour vingt-six femelles, le nombre des mortuaires pour les femmes devrait être de.... |
Probab. de la vie, Oeuvr. t. X, p. 514 |
mortuaire |
Tout ce qui est humide est en même temps mou, c'est-à-dire moins dur que ce qui est sec ; aussi n'y a-t-il de parfaitement solide que ce qui est entièrement sec |
Min. t. I, p. 43 |
mou, molle [1] |
Nous sommes convenus d'appeler moucherolles ceux qui, étant plus grands que les gobe-mouches ordinaires, le sont moins que les tyrans, et forment entre ces deux familles une famille intermédiaire où s'observent les nuances et le passage de l'une et de l'autre |
Ois. t. VIII, p. 363 |
moucherolle |
La piqûre des moucherons, plus abondants peut-être dans ce climat glacé [la Laponie] qu'ils ne le sont dans les pays les plus chauds |
De l'homme, Variétés. |
moucheron [1] |
Le dessus de l'aile est moucheté de points blancs, sur un fond brun nuancé de vert doré |
Ois. t. XIV, p. 144 |
moucheté, ée |
Le ptarmigan ayant des mouchetures d'un brun obscur sur un brun clair |
Ois. t. III, p. 402 |
moucheture |
Pour établir un terme de comparaison dans cette échelle de grandeur, nous prendrons pour goëlands tous ceux de ces oiseaux dont la taille surpasse celle du canard, et qui ont dix-huit ou vingt pouces de la pointe du bec à l'extrémité de la queue, et nous appellerons mouettes tous ceux qui sont au-dessous de ces dimensions |
Ois. t. XVI, p. 176 |
mouette [1] |
Hans Sloane assure qu'à la Barbade les mouettes vont se promener en troupes à plus de deux cents milles de distance, et qu'elles reviennent le même jour |
ib. t. I, p. 45 |
mouette [1] |
On trouve, dans les montagnes de Grèce, dans les îles de Chypre, de Sardaigne, de Corse, et dans les déserts de la Tartarie, l'animal que nous avons nommé mouflon, et qui nous paraît être la souche primitive de toutes les brebis |
Quadrup. t. V, p. 136 |
mouflon |
Le corps d'un animal est une espèce de moule intérieur, dans lequel la matière qui sert à son accroissement se modèle et s'assimile au total |
Hist. anim. ch. 3, Oeuv. t. III, p. 60 |
moule [1] |
Ils [les excréments du dindon] ont assez de consistance pour se mouler en sortant par l'anus |
Ois. t. III, p. 207, dans POUGENS |
mouler [1] |
Il faudrait s'attacher à perfectionner la moulerie ; cette opération est difficile, mais elle n'est pas impossible à quelqu'un d'intelligent |
Hist. nat. Introd. part. exp. Oeuv. t. VIII, p. 149 |
moulerie |
Nous commençons de vivre par degrés, et nous finissons de mourir comme nous commençons de vivre |
Hist. nat. Hom. Oeuv. t. IV, p. 368 |
mourir |
Les mois dans lesquels il meurt le plus de monde sont mars, avril et mai, et ceux pendant lesquels il en meurt le moins sont août, juillet et septembre |
Prob. de la vie, Oeuv. t. X, p. 513 |
mourir |
L'on peut connaître l'âge du chien par les dents, qui dans la jeunesse sont blanches, tranchantes et pointues, et qui, à mesure qu'il vieillit, deviennent noires, mousses et inégales |
Chien. |
mousse [1] |
La petite mousse produite par la moisissure est peut-être la seule plante microscopique dont on ait parlé |
Hist. anim. ch. I, t. III, p. 21 |
mousse [3] |
Dans l'Océan indien, entre l'Afrique et l'Inde, et jusqu'aux îles Moluques, les vents moussons règnent d'orient en occident depuis janvier jusqu'au commencement de juin |
Hist. nat. Preuv. terr. Oeuv. t. II, p. 231 |
mousson |
qui fournissent du sel ammoniac |
Min. t. III, p. 454 |
moutarde |
Dans les terrains secs, dans les lieux élevés, où le serpolet et les autres herbes odoriférantes abondent, la chair du mouton est de bien meilleure qualité que dans les plaines basses et dans les vallées humides |
Quadrup. t. I, p. 241 |
mouton |
Les chevaux barbes ont la tête belle, petite et assez ordinairement moutonnée |
Cheval. |
moutonné, ée |
Si l'on peut.... former de chaque suite d'idées un tableau harmonieux et mouvant |
Disc. de réception. |
mouvant, ante |
Il [le rat de Madagascar] avait les mouvements très vifs, mais un petit cri plus faible que celui de l'écureuil, et à peu près semblable |
Quadrup. t. VIII, p. 245 |
mouvement |
La nature est plus belle que l'art, et, dans un être animé, la liberté des mouvements fait la belle nature |
ib. t. I, p. 11 |
mouvement |
Nous réduirons à trois causes tous les mouvements convulsifs de la terre : la première et la plus simple est l'affaissement subit des cavernes ; la seconde, les orages et les coups de foudre souterraine ; et la troisième, l'action et les efforts des feux allumés dans l'intérieur du globe |
Addit. théor. ter. Oeuv. t. XIII, p. 51 |
mouvement |
Le style n'est que l'ordre et le mouvement qu'on met dans ses pensées |
Disc. de réception. |
mouvement |
La cause déterminante de son mouvement étant contre-balancée, l'animal ne se mouvra pas pour atteindre à l'objet de son appétit |
Nature des anim. |
mouvoir |
Tout se passe, se suit, se succède, se renouvelle et se meut par une puissance irrésistible |
Quadrup. t. I, p. 5 |
mouvoir |
Le ventre [du rhinocéros] était gros et pendait presque à terre, surtout à la partie moyenne |
Quadrup. t. IV, p. 330, dans POUGENS |
moyen, enne [1] |