Le nid des merles est construit à peu près comme celui des grives, excepté qu'il est matelassé en dedans |
Ois. t. VI, p. 6 |
matelassé, ée |
L'affection maternelle est un sentiment plus fort que celui de la crainte, et plus profond que celui de l'amour, puisque cette affection l'emporte sur les deux dans le coeur d'une mère |
Ois. t. XI, p. 108 |
maternel, elle |
Ne vouloir admettre dans la matière que les qualités que nous lui connaissons, me paraît une prétention vaine et mal fondée ; la matière peut avoir beaucoup d'autres qualités générales que nous ignorerons toujours ; elle peut en avoir d'autres que nous découvrirons, comme celle de la pesanteur, dont on a dans ces derniers temps fait une qualité générale, et avec raison, puisqu'elle existe également dans toute la matière que nous pouvons toucher |
Hist. anim. ch. 3 |
matière |
Dès qu'on vient à penser que la matière pourrait bien n'être qu'un mode de notre âme, une de ses façons de voir.... |
De l'homme. |
matière |
Le mâtin, le lévrier, le grand danois et le chien d'Irlande ont, outre la ressemblance de la forme et du long museau, le même naturel ; ils aiment à courir, à suivre les chevaux, les équipages ; ils ont peu de nez, et chassent plutôt à vue qu'à l'odorat |
Quadrup. t. I, p. 356 |
mâtin |
Il n'est pas d'oiseau plus matinal : le rouge-gorge est le premier éveillé dans les bois, et se fait entendre dès l'aube du jour |
Ois. t. IX, p. 289 |
matinal, ale |
Ils [certains spaths] sont plus pesants que le rubis, qui, de toutes ces pierres, est la plus dense ; ils conservent aussi plus longtemps la lumière, et pourraient bien être la matrice de ces brillants produits de la nature |
Min. t. VIII, p. 194 |
matrice |
Dans le bas Hartz, les mines de cuivre contiennent du plomb et beaucoup de pyrites ; il leur faut trois feux de grillage, et autant à la matte qui en provient |
Min. t. V, p. 126 |
matte [1] |
Il [l'écrivain] s'apercevra aisément de l'instant où il doit prendre la plume, il sentira le point de maturité de la production de l'esprit, il sera pressé de la faire éclore |
Disc. de réception. |
maturité |
Il n'est pas aisé de distinguer les jeunes mâles des vieilles femelles ; car c'est dans toutes les espèces [d'oiseaux] que la maturité des femelles ressemble à l'enfance des mâles |
Ois. t. III, p. 267 |
maturité |
De quelque côté qu'on tourne le mauvais oeil, il ne laisse pas d'admettre des images qui doivent un peu troubler la netteté de l'image reçue par le bon oeil |
Suppl. à l'hist. nat. Oeuv. t. XI, p. 166 |
mauvais, aise |
Il ne faut pas confondre le mauvis avec les mauviettes qu'on sert sur les tables à Paris pendant l'hiver, et qui ne sont autre chose que des alouettes ou d'autres petits oiseaux tout différents du mauvis |
Ois. t. V, p. 429 |
mauviette |
Il y a ici, comme en tout, un maximum de précision qui probablement ne se trouve ni dans la plus petite ni dans la plus grande balance possible |
Hist. min. Introd. part. exp. Oeuvres, t. VIII, p. 11 |
maximum |
L'ouvrage des abeilles qui.... l'ouvrage des mouches de Cayenne qui.... sont des travaux purement mécaniques qui ne supposent aucune intelligence, aucun projet concerté, aucune vue générale |
Quadrup. t. VIII, p. 42 |
mécanique [1] |
La mécanique rationnelle est une science née, pour ainsi dire, de nos jours |
Quadrup. t. IV, p. XLII |
mécanique [2] |
La fausse idée qu'il est possible d'expliquer mécaniquement tous les effets des forces de la nature |
Mém. t. IX, p. 118 |
mécaniquement |
Le mécanisme de la langue du pic a été un sujet d'admiration pour tous les naturalistes |
Ois. t. XIII, p. 23 |
mécanisme |
L'esprit humain ne peut rien créer ; il ne produira qu'après avoir été fécondé par l'expérience et la méditation |
Récept. Acad. |
méditation |
Nous allons suivre l'Océan dans tout son parcours, et faire en même temps l'énumération de toutes les mers méditerranées ; nous tâcherons de les distinguer de celles qu'on doit appeler golfes, et aussi de celles qu'on devrait regarder comme des lacs |
Hist. nat. Preuv. théor. terr. Oeuv. t. II, p. 101 |
méditerrané, ée |
....à moins qu'ils n'aient mis bas leurs têtes ; car alors les vieux cerfs se méjugent presque autant que les jeunes |
Quadrup. t. II, p. 19 |
méjuger |
La cause principale et peut-être unique de l'amélioration des terres est le mélange d'une autre terre différente, dont les qualités se compensent et font de deux terres stériles une terre féconde |
Min. t. I, p. 312 |
mélange |
Les individus qui résultent de ce mélange sont féconds, surtout lorsqu'on a eu soin de former la première union entre le linot mâle et la femelle canarie |
Ois. t. VII, p. 84 |
mélange |
La grandeur et grosseur du corps paraissent dépendre plus de la mère que du père, dans les espèces mélangées |
Quadrup. t. VIII, p. 62 |
mélangé, ée |
Ce vert est mêlé d'une teinte de bleu plus ou moins forte sur la queue |
Ois. t. VI, p. 116 |
mêlé, ée |
Le jésuite Margat, qui n'admet point de différence scientifique entre la poule africaine et la méléagride des anciens |
Ois. t. III, p. 240 |
méléagride |
On peut croire que cette race de petits Tartares a perdu une partie de sa laideur, parce qu'ils se sont mêlés avec les Circassiens, les Moldaves et les autres peuples dont ils sont voisins |
Hist. nat. homme, Oeuv. t. V, p. 17 |
mêler |
Les aras bleus ne se mêlent point avec les aras rouges, quoiqu'ils fréquentent les mêmes lieux, sans chercher à se faire la guerre |
Ois. t. XI, p. 270 |
mêler |
Que les sensations toutes seules ne suffisent pas pour produire la mémoire, et qu'elle n'existe en effet que dans la suite des idées que notre âme peut tirer de ces sensations |
Disc. nat. anim. Oeuvres, t. V, p. 319 |
mémoire [1] |
Plusieurs petites ouvertures [dans un four à incubation artificielle] servant de registre pour le ménagement de la chaleur |
Ois. t. III, p. 132 |
ménagement |
Nous avons nombre d'exemples d'hommes qui ont vécu cent dix ans et même cent vingt ans ; cependant ces hommes ne s'étaient pas plus ménagés que d'autres |
De la vieillesse et de la mort |
ménager [1] |
Dans ce temps [quand les biches sont près de mettre bas], les chiens quittent souvent un cerf mal mené, pour tourner à une biche qui bondit devant eux |
Quadrup. t. II, p. 24 |
mené, ée |
Comptons donc les espèces comme nous l'avons fait, donnons-leur à chacune un droit égal à la mense de la nature |
Quadrup. t. IV, p. 22 |
mense |
Une petite mentonnière de plumes blanchâtres et hérissées lui pend sous le bec |
Ois. t. VIII, p. 347 |
mentonnière |
Il [le merle d'Amérique] ne se nourrit presque que de menues graines, qu'il trouve sur la terre, en quoi il ressemble aux alouettes |
Ois. t. VI, p. 60 |
menu, ue |
On ne se sert, pour le chauffage ordinaire, dans le plus grand nombre des maisons, que de menu charbon, c'est-à-dire des débris du charbon qui se tire en blocs et en masses |
Min. t. II, p. 371 |
menu, ue |
Avec la hache de pierre, il a [l'homme] tranché, coupé les arbres, menuisé les bois, façonné ses armes et les instruments de première nécessité |
7e époque nat. Oeuv. t. XII, p. 323 |
menuiser |
Il dit en même temps que ce taïbi est le même animal que le tlaquatzin de Hernandez ; c'est ajouter la méprise à l'erreur |
Quadrup. t. IV, p. 159 |
méprise |
L'étendue de la mer est aussi grande que celle de la terre ; ce n'est point un élément froid et stérile, c'est un nouvel empire aussi riche, aussi peuplé que le premier |
Quadrup. t. IV, p. 10 |
mer |
On a donné à ce bras de l'Océan le nom de mer Rouge, parce qu'elle a en effet cette couleur dans tous les endroits où il se trouve des madrépores sur son fond |
Hist. nat. preuv. théor. terr. Oeuvr. t. II, p. 128 |
mer |
Des trois grandes mines de mercure et dont chacune suffirait seule aux besoins de l'univers, deux sont en Europe, et une en Amérique |
Min. t. V, p. 293 |
mercure |