Le plus grand usage, ou le plus grand abus que l'homme ait fait de sa force, c'est d'avoir asservi et traité souvent d'une manière tyrannique cette moitié du genre humain, faite pour partager avec lui les plaisirs et les peines de la vie |
Oeuv. t. IV, p. 332 |
moitié |
Ces molécules organiques qui ne se multiplient pas, mais qui, subsistant toujours en nombre égal, rendent la nature toujours également vivante, la terre également peuplée |
Quadrup. t. I, p. 172 |
molécule |
Dans l'île de Sainte-Catherine, sur la côte du Brésil, on trouve quelques petits boeufs dont la chair est mollasse et désagréable au goût ; ce qui vient, ainsi que leur petite taille, du défaut et de la mauvaise qualité de la nourriture |
Quadrup. t. VIII, p. 96 |
mollasse |
La terre est partout, et jusqu'à des profondeurs considérables, composée de couches parallèles et de matières qui ont été autrefois dans un état de mollesse |
Hist. nat. Preuv. théor. terre, Oeuvr. t. II, p. 25 |
mollesse |
Il [le chat] cherche les meubles les plus mollets pour s'y reposer |
Morceaux choisis, p. 133 |
mollet, ette [1] |
Matières qui rendent le nid plus impénétrable au dehors et tout à la fois plus mollet au dedans |
Oiseaux, t. V, p. 353 |
mollet, ette [1] |
Ce peuple aussi triste que vain fut inventeur de l'art lugubre des momies par lequel il voulait, pour ainsi dire, éterniser la mort, malgré la nature bienfaisante, qui travaille sans cesse à en effacer les images |
Ois. t. XV, p. 7 |
momie |
Il me paraît plus que vraisemblable que ces propriétés spécifiques attribuées par les Persans à leur baume momie, sont communes à tous les bitumes de même consistance, et particulièrement à celui que nous appelons poix de montagne |
Min. t. III, p. 29 |
momie |
Une autre race est celle des pigeons mondains ; c'est la plus commune et en même temps la plus estimée à cause de sa grande fécondité |
Ois. t. IV, p. 325 |
mondain, aine |
En sorte qu'à son tour le nouveau monde paraît avoir des représentants dans l'ancien |
Quadrup. t. VII, p. 276 |
monde [1] |
De petits mondrains ou tertres de terre élevés en forme de tombeaux |
De l'homme, Variétés. |
mondrain |
La mone est la plus commune des guenons ou singes à longue queue, nous l'avons eue vivante pendant plusieurs années |
Quadrup. t. VII, p. 170 |
mone |
On peut réduire en trois classes tous les monstres possibles : la première est celle des monstres par excès ; la seconde, des monstres par défaut ; et la troisième, de ceux qui le sont par le renversement ou la fausse position des parties |
Suppl. à l'hist. natur. Oeuvres, t. XI, p. 410 |
monstre [1] |
La plupart des monstres le sont avec symétrie, le dérangement des parties paraît s'être fait avec ordre |
Hist. anim. ch. X |
monstre [1] |
Et de là sortiront des merveilles ou des monstres de raisonnements sans nombre |
Nature des anim. |
monstre [1] |
Nous devons observer que cette peau en forme de crête est monstrueusement exagérée dans la figure donnée par le rédacteur du voyage d'Anson, et qu'elle est réellement beaucoup plus petite dans la nature |
Quadrup. t. XI, p. 136 |
monstrueusement |
On a prétendu que tout ce qui affectait la mère affectait aussi le foetus, que les impressions de l'une agissaient sur le cerveau de l'autre, et on a attribué à cette influence imaginaire les ressemblances, les monstruosités, et surtout les taches que l'on voit sur la peau |
Hist. anim. ch. X |
monstruosité |
Les plus fameux tremblements de terre dont l'histoire fasse mention n'ont pas eu assez de force pour élever des montagnes |
Hist. nat. Preuv. théor. ter. Oeuvres, t. II, p. 323 |
montagne |
Ne sait-on pas que les montagnes s'abaissent continuellement par les pluies qui en détachent les terres et les entraînent dans les vallées ? |
ib. t. I, p. 142 |
montagne |
Les plus grandes chaînes de montagnes sont voisines de l'équateur : les montagnes de l'Afrique et du Pérou sont les plus hautes qu'on connaisse |
Hist. nat. 2e Disc. Oeuv. t. I, p. 135 |
montagne |
Ils répètent que, pour avoir une futaie, il faut se garder de couper le sommet des jeunes plants, et qu'il faut conserver avec grand soin le montant, c'est-à-dire le jet principal |
Expos. sur les végét. 2e mém. |
montant [2] |
Cette outarde est non-seulement plus petite que celles d'Europe, d'Afrique et d'Arabie, mais elle est encore plus menue à proportion, et plus haut montée qu'aucune autre outarde |
Ois. t. III, p. 79 |
monté, ée |
On a beau rassembler à grands frais des suites nombreuses de ces animaux [dans les muséums], conserver avec soin leur dépouille extérieure, y joindre leurs squelettes artistement montés... |
Ois. t. III, p. 4 |
monté, ée |
Leur voix [des grands pluviers], qui s'entend de très loin, est un son plaintif semblable à celui d'une flûte tierce et prolongé sur trois ou quatre tons en montant du grave à l'aigu |
Ois. t. XV, p. 169 |
monter |
De vieux chevaux qui n'avaient plus la force de monter la jument sans l'aide du palefrenier |
Quadrup. t. VII, p. 243 |
monter |
Un miroir de douze pieds de largeur sur six pieds de hauteur ne laisse pas d'être une grosse machine embarrassante et difficile à mouvoir, à monter et à maintenir |
Hist. min. Introd. part. Expos. Oeuv. t. VII, p. 223 |
monter |
Les mâles sortent plus souvent des cavernes que les femelles, qui ne se montrent que rarement |
Ois. t. VIII, p. 185 |
montrer |
Ce continent, qui ne tient au reste de la terre que par la chaîne étroite et montueuse de l'isthme de Panama |
Suppl. à l'hist. nat. Oeuv. t. XI, p. 66 |
montueux, euse |
Les anciennes laves les plus impraticables par leurs montuosités, leurs coupures et leurs pointes, furent, en un clin d'oeil, converties par ce torrent en une vaste plaine de sable |
Addit. théor. ter. Oeuv. t. XIII, p. 85 |
montuosité |
Nous ne sommes donc jamais trop vieux si notre moral n'est pas trop jeune |
Probabilités de vie. |
moral, ale |
Qu'est-ce en effet que le moral de l'amour ? la vanité |
Disc. nat. anim. Oeuvres, t. V, p. 353 |
moral, ale |
Nous avons, au cabinet de Sa Majesté, de très bons morceaux de mine d'argent, que le roi de Danemark, actuellement régnant, a eu la bonté de nous envoyer |
Min. t. V, p. 37 |
morceau |
Ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent en différents temps des morceaux détachés, ne les réunissent jamais sans transitions forcées |
Disc. de réception. |
morceau |
Et tenant le pied à demi levé, il [la poule sultane ou porphyrion] mange en morcelant |
Ois. XV, p. 311 |
morceler |
Ils [les lamas] crachent à la face de ceux qui les insultent, et l'on prétend que cette salive qu'ils lancent dans la colère est âcre et mordicante, au point de faire lever des ampoules sur la peau |
Quadrup. t. VI, p. 56, dans POUGENS |
mordicant, ante |
Le fond de cette couleur est un mordoré brun, la gorge est aussi revêtue de plumes veloutées ; mais celles-ci sont noires, avec des reflets vert dorés |
Ois. t. V, p. 230 |
mordoré, ée |
Il [l'agouti] mord cruellement |
Quadrup. t. III, p. 88 |
mordre |
La rouille y mord [sur les fers] avec mille fois plus d'avantage que sur ceux dont la surface est garantie par la trempe |
Hist. min. Introd. part. exp. Oeuv. t. VIII, p. 128 |
mordre |
Les Maures sont assez petits, maigres et de mauvaise mine, avec de l'esprit, de la finesse ; les nègres au contraire sont grands, gros, bien faits, mais niais et sans génie |
Hist. nat. Homme, Oeuvr. t. V, p. 127 |
more |
Le morillon est un joli petit canard, qui pour toutes couleurs n'offre, lorsqu'on le voit en repos, qu'un large bec bleu |
Ois. t. XVII, p. 325 |
morillon |