Pour ce qui est de vous, vous ne sauriez douter de la passion que j'ai à vous honorer |
Lett. 48 |
passion |
Cela donna d'extrêmes inquiétudes à la reine, qui souhaitait passionnément sa guérison |
Hist. Alcidalis, Oeuv. t. II, p. 280 |
passionnément |
[Nos descendants] l'estimeront-ils moins [le cardinal de Richelieu], à cause que, de son temps, les rentes sur l'hôtel de ville se seront payées un peu plus tard ? |
Lett. 74 |
payer |
Ne vous en moquez pas, monseigneur ; autant vous en pend devant les yeux |
Lett. 186 |
pendre |
Le reste du temps je l'employai à penser en madame votre mère et vous |
Lett. 128 |
penser [1] |
J'ai souffert un hiver plus perçant que celui de France, en un lieu où l'on ne voit point de robe de chambre |
Lett. 23 |
perçant, ante |
Après tout, je suis plus à vous que jamais ; il est vrai, madame, que vous ne sauriez me perdre, quelque négligence que vous ayez pour moi |
Lett. 17 |
perdre |
Cet autre [chemin] si droit, par lequel on m'assurait que je ne me pourrais perdre quand je le voudrais, je m'y perdis hier trois fois en ne le voulant pas |
Lett. 149 |
perdre |
Puisque les actions qui se font avec péril sont plus estimées que les autres |
Lett. 22 |
péril |
Plus ce que vous écrivez est fort et persuadant et ingénieux.... |
Lett. 176 |
persuadant, ante |
Comme c'est dans les plus petits vases que l'on enferme les essences les plus exquises, il semble que la nature se plaise à mettre dans les plus petits corps les âmes les plus précieuses |
Lett. 52 |
petit, ite |
Ce bonheur que vous dites que vous avez en toutes les petites choses |
Lett. 22 |
petit, ite |
Ma petitesse, qui m'a été reprochée tant de fois par Mlle de Rambouillet |
Lett. 52 |
petitesse |
Ces peuples si braves et si belliqueux, et que vous dites qui sont nés pour commander à tous les autres, fuient devant une armée qu'ils disaient être composée de nos cochers et de nos laquais |
Lett. 74 |
peuple [1] |
Il [le cocher du cardinal Mazarin] ne crut pas, versant, pouvoir mal faire ; Car quelqu'un dit que, quoi que puissiez faire, En guerre, en paix, en voyage, en affaire, Vous vous trouvez toujours dessus vos pieds |
Au cardinal de Mazarin [qui avait versé sans se faire de mal] |
pied |
Vous pouvez bien juger que des gens qui se faisaient pincer le poil des bras et des cuisses, qui se frisaient, qui se parfumaient.... |
Lett. 125 |
pincer |
Et ainsi sautant, dansant, voltigeant, pirouettant, cabriolant, nous arrivâmes au logis, où nous trouvâmes une table qui semblait avoir été servie par les fées |
Lett. 10 |
pirouetter |
Il n'y eut jamais une tristesse pareille à la mienne ; et, si j'osais écrire des lettres pitoyables, je dirais des choses qui vous feraient fendre le coeur |
Lett. XI |
pitoyable |
Tout cet appareil des mourants, Un confesseur qui vous exhorte, Un ami qui se déconforte, Des valets tristes et pleurants |
Oeuv. t. II, p. 197 |
pleurant, ante |
Je me réjouis de ce que vous êtes devenu le plus fort homme du monde, et que le travail, les veilles, les maladies, le plomb ni le fer des Espagnols ne vous peuvent faire de mal |
Lett. 84 |
plomb |
Vous êtes accouru avec une poignée de gens au secours d'une place qui était assiégée par une grande armée |
Lett. 89 |
poignée |
Une des pointes de la montagne de Tarare vous empêcha de me voir |
Lett. IX |
pointe |
Il me déplaît seulement qu'avec toute cette tendresse que vous me témoignez, il y a quelque occasion pour laquelle vous voudriez que je fusse pendu.... je crois que, sans être trop pointilleux, je le pourrais trouver mauvais |
Lett. 46 |
pointilleux, euse |
La crainte, le regret, le déplaisir et tout ce qu'il y a de poisons froids dans l'amour |
Oeuv. t. II, p. 10, dans POUGENS |
poison |
Vous faites bien mentir le proverbe qui dit : jeune chair et vieux poisson |
Lett. 143 |
poisson [1] |
Il [Balzac] a inventé une sorte de potage que j'estime plus que le Panégyrique de Pline et que la plus longue harangue d'Isocrate |
Lett. 125 |
potage |
Mademoiselle, j'aurais à cette heure de quoi vous écrire un beau poulet, et je pourrais dire, sans mentir, que je passe les jours sans lumière, et les nuits sans fermer l'oeil |
Lett. 38 |
poulet |
Cette saison n'était guère propre à la navigation pour les grands calmes qu'il y a |
Lett. 39 |
pour [1] |
M. de Chaudebonne est fort chagrin à cette heure, pour bien battre les sonnettes [dans la danse des matassins] |
Lett. 54 |
pour [1] |
Vous me montrez que, pour être échappé de la mer et des pirates, je ne suis pas encore en sûreté |
Lett. 50 |
pour [1] |
Je n'ai garde de trouver rien à redire à votre prudence, puisqu'elle est jointe avec tant de bonté, et qu'elle ne s'emploie pas moins à pourvoir aux biens des autres qu'aux vôtres mêmes |
Lett. 22 |
pourvoir |
Avez-vous donc espéré de faire l'impossible, que vous n'êtes pas satisfait d'avoir fait tout ce qui s'est pu ? |
Lett. 89 |
pouvoir [1] |
Lorsqu'ils apprendront que, du temps de son ministère [de Richelieu], les Anglais ont été battus et chassés, Pignerol conquis, Casal secouru, toute la Lorraine jointe à cette couronne, la plus grande partie de l'Alsace mise sous notre pouvoir.... |
Lett. 74 |
pouvoir [2] |
Son adresse et ses pratiques [de Richelieu] nous firent avoir tout d'un coup une armée de quarante mille hommes dans le coeur de l'Allemagne, avec un chef qui avait toutes les qualités qu'il faut pour faire un changement dans un État |
Lett. 74 |
pratique [1] |
Nos ennemis sont à quinze lieues de Paris, et les siens [du cardinal de Richelieu] sont dedans ; il a tous les jours avis que l'on y fait des pratiques pour le perdre |
Lett. 74 |
pratique [1] |
Pour vous estimer autant que vous le méritez, il faut vous avoir pratiqué autant que j'ai fait |
Lett. 121 |
pratiquer |
Votre pasteur, ses moutons et Hercule m'ont bien plu, et l'âne même est joli comme vous le faites parler ; l'application de l'apologue me semble dangereuse, et allez-vous-en un peu prêcher cela à Ruel [où demeurait le cardinal de Richelieu] |
Lett. 91 |
prêcher |
Les courtes et précipitées prospérités de Gaston de Foix, la mort du duc de Veimar au milieu de ses triomphes |
Lett. 173 |
précipité, ée |
Cet objet.... Me fit prendre un baiser sur votre belle bouche ; Mais las ! ce fut plutôt le baiser qui me prit |
Poés. Oeuv. t. II, p. 90 |
prendre |
Et vous, à qui la mort même, de tant près que vous l'ayez vue, n'a jamais pu faire peur |
Lett. 35 |
près |