Je viens blessé d'une atteinte mortelle Pour soulager le mal qui me martèle |
Poésies, Oeuvres, t. II, p. 144 |
marteler |
C'est en mon nom que vous avez mâssé les mulets ; je vous envoie cent pistoles, sur et tant moins de la perte que vous pouvez avoir faite pour moi |
Lett. 144 |
mâsser |
Si vous avez ouvert les lettres, c'est une grande méchanceté que de m'en faire tant la guerre |
Lett. 24 |
méchanceté |
Je me souviens d'avoir vu quelquefois meilleure compagnie dans les ruisseaux de Paris que je n'en ai encore rencontré dans la chambre de la duchesse |
Lett. 8 |
meilleur, eure |
La mélancolie que j'ai dans le coeur et dans les yeux me fait paraître tous les visages comme si je les voyais au travers de la fumée de l'eau-de-vie, et je n'aperçois rien qui ne me semble effroyable |
Lett. 8 |
mélancolie |
S'il est vrai, ce que dit Pausanias, que les rossignols qui étaient vers le tombeau d'Orphée chantaient plus mélodieusement que les autres |
Lett. 193 |
mélodieusement |
Je vous assure qu'il y a ici [en Espagne] tel melon que l'on pourrait venir manger de quatre cents lieues |
Lett. 39 |
melon |
Au pis aller, je puis ici avoir, quand je voudrai, une maîtresse belle comme l'infante Briane, amoureuse comme Mlle Arlande, et forte et membrue comme Mme Gradafilée |
Lett. 63 |
membru, ue |
Quelque menaçante que soit votre lettre, je n'ai pas laissé d'en considérer la beauté et d'admirer.... |
Lett. 50 |
menaçant, ante |
J'apprends partout que vous [un militaire] n'êtes pas meilleur ménager de votre personne que vous l'êtes de toute autre chose |
Lett. 119 |
ménager, ère [2] |
Le trop hardi meneur ne savait pas De Phaéthon l'histoire et piteux cas |
Poésies, dans RICHELET |
meneur |
Sans mentir, vous auriez tort de vous faire turc ; car je vous assure que vous avez beaucoup d'amis dans la chrétienté |
Lett. 124 |
mentir [1] |
Je vais passer la mer, pour voir si l'Afrique, que l'on dit produire toujours quelque chose de rare, a rien qui le soit tant qu'elles [deux dames] |
Lett. 39 |
mer |
Vous me représentez la messéance qu'il y a d'être vieux et amoureux |
Lett. 187 |
messéance |
Vous montrez bien par votre lettre, Que vous m'avez écrite en mètre, Que trois pères peuvent souvent Faire ensemble un fort bel enfant |
Poésies, dans RICHELET |
mètre |
Car je vous aime, et mon âme dolente Toutes les nuits est pour vous miaulante |
Poés. Oeuv. t. II, p. 151 |
miaulant, ante |
Deux petits arcs de couleur noire Étaient mignardement voûtés, D'où ce dieu qui me fait la guerre, Foulant aux pieds mes libertés, Triomphe sur toute la terre |
Poés. Oeuv. t. II, p. 95 |
mignardement |
Vous y trouverez des ennemis beaucoup plus braves et plus fiers que les Allemands ; et vous, qui par votre adresse venez de sauver tant de millions d'âmes, vous aurez bien de la peine à échapper vous-même |
Lett. 68 |
million |
Comme les joies des misérables ne durent guère |
Lett. 25 |
misérable |
Je vous remercie du psaume ; mais pourquoi m'envoyer, en l'état où je suis, des choses si tristes ? quelle meilleure paraphrase peut-on voir du miséréré, que moi-même ? |
Lett. 30 |
miséréré |
Il eût mieux valu danser une courante moins, et m'envoyer une lettre |
Lett. 102 |
moins |
J'envoie demain des cartels aux Mores de Maroc et de Fez, où je m'offre à soutenir que l'Afrique n'a jamais rien produit de plus rare ni de plus cruel que vous |
Lett. 40 |
more |
Après avoir vu à Grenade tout ce qui y reste de la magnificence des rois mores |
Lett. 39 |
more |
Je ne laisserai pas de vous montrer quelque jour des poulets [billets doux] en castillan et en portugais ; et, si une More qui demeure devant mes fenêtres savait écrire, je vous en pourrais faire voir encore en guinois [langage du pays de Guinée] |
Lett. 43 |
more |
Il n'entend pas un mot de finances |
Lett. 196 |
mot |
N'ayant reçu des recommandations que de deux ou trois personnes, je me plaignais en général de toutes les autres, de qui je n'avais pas ouï un mot depuis que je suis ici |
Lett. 25 |
mot |
Celui qui l'a fait [un sonnet] devait bien connaître l'humeur de la personne [une dame] à qui il écrivait, puisqu'ayant perdu un amant, il ne lui en dit pas un mot de consolation |
ib. |
mot |
Je n'ai, que je ne meure, point de joie si sensible, que lorsque je pense que la fortune nous donnera moyen quelque jour de passer le reste de notre vie l'un avec l'autre |
Lett. 126 |
mourir |
Nous y donnerons ordre moyennant quelque argent que nous contribuerons pour cela |
Lett. 15 |
moyennant |
On aurait grand tort, si on vous reprochait que vous avez gardé le mulet au camp de Thionville ; au diable le mulet que vous avez gardé |
Lett. 144 |
mulet [1] |
J'avais commencé à me mutiner de ce que vous ne m'aviez point fait de réponse |
Oeuv. t. II, p. 51, dans POUGENS |
mutiner |
Et Mars jura par saint Firmin Qu'il voulait donner des nasardes Au beau monsieur de Neuf-Germain |
Poésies, Oeuv. t. II, p. 160 |
nasarde |
Car l'Espagnol il nasarda, Tant il est fier ce grand d'Avaux |
Poés. Oeuv. t. II, p. 167 |
nasarder |
N'ayant pas moins d'admiration de votre courage et de votre bon naturel [il s'agit d'un dévouement pour un frère mort de la peste] que de ressentiment de votre douleur |
Lett. 13 |
naturel, elle |
Je suis résolu de vous écrire des lettres toutes pures d'amour, pleines de feux, de flèches et de coeurs navrés |
Lett. 28 |
navré, ée |
Tout de bon, il semble qu'elle ait eu celui [l'esprit] de tout le monde, à voir comme elle est née à toute chose |
Lett. 30 |
né, née |
Zélide, toute négligée, brillait davantage |
Hist. Alcidalis, Oeuvr. t. II, p. 289 |
négligé, ée |
Il est vrai, madame, que vous ne me sauriez perdre, quelque négligence que vous ayez pour moi |
Lett. 17 |
négligence |
J'ai grande peine à croire ce que vous me dites de madame ***, ni qu'elle ait pris votre parti contre moi |
Lett. 58 |
ni |
Cette mine entre douce et niaise est passée en une autre toute contraire, et il ne m'est plus rien resté qui ne soit changé |
Lett. 42 |
niais, aise |