Dans l'année 1750, un Anglais mourut âgé de vingt-neuf ans, à Mader en Essex ; il pesait 609 livres, poids anglais |
Suppl. à l'hist. nat. Oeuv. t. XI, p. 118 |
peser |
On sait que, volume pour volume, la terre pèse quatre fois plus que le soleil |
Hist. nat. 2e disc. Oeuv. t. I, p. 100 |
peser |
Nous ne pouvons douter que les corps ne pèsent les uns sur les autres en raison directe de leurs masses et inverse du carré de leurs distances |
Hist. nat. Preuv. théor. terr. Oeuv. t. I, p. 226 |
peser |
Souvent le roc est si dur qu'on ne le peut faire éclater qu'en le pétardant avec de la poudre |
Min. t. v, p. 168 |
pétarder |
Elle [l'ânesse] ne fait qu'un petit et si rarement deux qu'à peine en a-t-on des exemples |
Quadrup. t. I, p. 158 |
petit, ite |
Plusieurs auteurs prétendent que les petits-gris d'Europe sont différents de ceux d'Amérique, que ces petits-gris d'Europe sont des écureuils de l'espèce commune, dont la saison change seulement la couleur dans le climat de notre Nord |
Quadrup. t. IV, p. 34 |
petit-gris |
La substance du bézoard occidental est plus dure, plus sèche et, pour ainsi dire, plus pétrée |
Quadrup. t. v, p. 372 |
pétrée |
De tous les oiseaux qui fréquentent les hautes mers, les pétrels sont les plus marins, du moins ils paraissent être les plus étrangers à la terre, les plus hardis à se porter au loin |
Ois. t. XVII, p. 429 |
pétrel |
Suc pétrifiant |
Min. t. I, p. 350 |
pétrifiant, ante |
C'est dans la mer même que s'est opérée la pétrification des marbres et des pierres |
3e époq. nat. Oeuv. t. XII, p. 170, dans POUGENS |
pétrification |
On a trouvé, auprès de Rome, en 1772, une tête de boeuf pétrifiée |
Note justif. Ép. nat. Oeuv. t. XIII, p. 275 |
pétrifié, ée |
Je suis persuadé qu'on pourrait par notre art imiter la nature et pétrifier les corps avec de l'eau convenablement chargée de matière pierreuse ; et cet art, s'il était porté à sa perfection, serait plus précieux pour la postérité que l'art des embaumements |
Min. t. VII, p. 232 |
pétrifier |
On parle d'un lac en Islande qui pétrifie |
Hist. nat. Pr. théor. terr. Oeuv. t. II, p. 178 |
pétrifier |
Les terres fortes pétrissables, les terres légères et sablonneuses.... |
Exp. sur les végét. 2e mém. |
pétrissable |
Il [cet oiseau, la pintade] se fait craindre des dindons mêmes, et, quoique beaucoup plus petit, il leur en impose par sa pétulance |
Ois. t. III, p. 259 |
pétulance |
Les geais sont fort pétulants de leur nature |
Ois. t. v, p. 148 |
pétulant, ante |
Les bois les plus épais, surtout ceux où il y a des fontaines, et qui sont peuplés d'arbres toujours verts |
Ois. t. VI, p. 10 |
peupler |
La peur est une passion dont l'animal est susceptible, quoiqu'il n'ait pas nos craintes raisonnées ou prévues |
Disc. nat. anim. Oeuv. t. V, p. 351 |
peur |
L'on voit avec effroi arriver ces nuages épais, ces phalanges ailées d'insectes affamés qui semblent menacer le globe entier |
Lièvre. |
phalange [1] |
Le pharaon où le banquier n'est qu'un fripon avoué, et le ponte une dupe dont il est convenu de ne pas se moquer |
Ess. arith. mor. Oeuv. t. X, p. 100 |
pharaon [2] |
Le défaut de la philosophie d'Aristote était d'employer comme causes tous les effets particuliers ; celui de Descartes est de ne vouloir employer comme causes qu'un petit nombre d'effets généraux, en donnant l'exclusion à tout le reste ; il me semble que la philosophie sans défaut serait celle où l'on n'emploierait pour causes que des effets généraux, mais où l'on chercherait en même temps à en augmenter le nombre, en tâchant de généraliser les effets particuliers |
Nat. des anim. ch. III |
philosophie |
La vraie philosophie est de voir les choses telles qu'elles sont |
De la vieill. et de la mort. |
philosophie |
Les phoques font la principale ressource des Groenlandais, et c'est par cette raison qu'ils s'exercent à la chasse de ces animaux, et que celui qui réussit le mieux acquiert autant de gloire que s'il s'était distingué dans un combat |
Quadrup. t. XI, p. 178 |
phoque |
Cette phosphorescence [des spaths pesants] les approche des diamants et des pierres précieuses qui reçoivent, conservent et rendent dans les ténèbres la lumière du soleil et même celle du jour |
Min. t. VII, p. 341 |
phosphorescence |
Le fait bien avéré du phosphorisme et de la combustibilité du diamant |
Min. t. VII, p. 368 |
phosphorisme |
Le lion fait mouvoir la peau de sa face, ce qui ajoute beaucoup à sa physionomie |
Morceaux choisis, p. 217 |
physionomie |
Ce qu'on peut appeler la physionomie dans tous les êtres vivants, dépend de l'aspect que leur tête présente lorsqu'on les regarde de face |
Ois. t. XIII, p. 162 |
physionomie |
La physique de la terre tient à la physique céleste |
Hist. nat. preuv. théor. terr. Oeuv. t. I, p. 185 |
physique |
Considérons-nous nous-mêmes, et analysons un peu le physique de nos actions |
Disc. nat. anim. Oeuv. t. V, p. 261 |
physique |
Le pigeon mâle se contente de tourner en rond en piaffant et se donnant des grâces autour de sa femelle |
Ois. t. IV, p. 388 |
piaffer |
Il y a deux temps dans l'année où ils [les moineaux] se rassemblent non pas pour voler en troupe, mais pour se réunir et piailler tous ensemble |
Ois. t. VI, p. 218 |
piailler |
Les piats sont aveugles et à peine ébauchés en naissant |
Ois. t. V, p. 127 |
piat |
C'est par ce nom [le kiolo] que les naturels de la Guyane expriment le cri ou piaulement de ce râle |
Ois. t. XV, p. 253 |
piaulement |
On juge qu'ils [les dindonneaux] ont besoin d'en prendre [de la nourriture], lorsqu'on les entend piauler, et cela leur arrive fréquemment |
Ois. t. III, p. 200 |
piauler |
La plupart des îles de l'Océan indien ne nous présentent que des pics et des sommets isolés qui vomissent le feu |
Add. théor. terr. Oeuv. t. XIII, p. 113 |
pic [2] |
Le pic, assujetti à une tâche pénible, ne peut trouver sa nourriture qu'en perçant les écorces et la fibre dure des arbres qui la recèlent |
Ois. t. XIII, p. 3 |
pic [3] |
Les chevaux pies, où le noir et le blanc sont appliqués d'une manière si bizarre et tranchent l'un sur l'autre si singulièrement.... |
Quadrup. t. I, p. 81 |
pie [1] |
Il [le vari] varie du blanc au noir et au pie par la couleur du poil qui... |
Quadrup. t. VI, p. 160 |
pie [1] |
Les pièces de 18 pieds de longueur sur 5 pouces d'équarrissage portent 3700 livres, et celles de 9 pieds portent 8308 livres 1/3, au lieu qu'elles n'auraient dû porter, selon les règles du levier, que 7400 livres |
Hist. nat. Introd. part. exp. Oeuv. t. VIII, p. 229 |
pièce |
C'est par cette raison....qu'il y a tant d'ouvrages faits de pièces de rapport, et si peu qui soient fondus d'un seul jet |
Disc. sur le style |
pièce |