Mais je ne trouve point de fatigue si rude Que l'ennuyeux loisir d'un plaisir sans étude, Qui, jamais ne sortant de sa stupidité, Soutient, dans les langueurs de son oisiveté.... Le pénible fardeau de n'avoir rien à faire |
Ép. X |
loisir |
Là, dans le seul loisir que Thémis t'a laissé, Tu me verras souvent à te suivre empressé |
Épît. VI |
loisir |
Un sonnet sans défaut vaut seul un long poëme |
Art p. II |
long, ongue |
J'évite d'être long, et je deviens obscur |
Art p. I |
long, ongue |
L'espoir d'un juste gain.... Pourrait de ton absence adoucir la longueur |
Lutrin, II |
longueur |
Dès lors que son démon commence à s'agiter, Tout, jusqu'à sa servante, est prêt à déserter |
Sat. VIII |
lors |
Il est vrai, de tout temps la raison fut son lot [de l'homme] |
Sat. VIII |
lot |
....C'est en vain qu'un ridicule auteur Croit te prendre aux filets d'une sotte louange |
Épît. IX |
louange |
La louange agréable est l'âme des beaux vers ; Mais je tiens comme toi qu'il faut qu'elle soit vraie, Et que son tour adroit n'ait rien qui nous effraie |
ib. IX |
louange |
Non, pour louer un roi que tout l'univers loue, Ma langue n'attend pas que l'argent la dénoue |
Sat. IX |
louer [2] |
Aimez qu'on vous conseille, et non pas qu'on vous loue |
Art p. I |
louer [2] |
Je dois plus à leur haine [des ennemis]... Qu'au faible et vain talent dont la France me loue |
Ép. VIII |
louer [2] |
Mais je sais peu louer ; et ma muse tremblante Fuit d'un si grand fardeau la charge trop pesante |
Disc. au roi. |
louer [2] |
Tu sais bien que mon style est né pour la satire ; Mais mon esprit, contraint de la désavouer, Sous ton règne étonnant ne sait plus que louer |
Épître VIII |
louer [2] |
J'ai cent mille vertus en louis bien comptés |
Épître V |
louis |
Et même par sa mort leur fureur mal éteinte N'aurait jamais laissé ses cendres en repos, Si Dieu lui-même ici de son ouaille sainte à ces loups dévorants n'avait caché les os |
Épitaphe d'Arnauld. |
loup |
Et fuyant des grandeurs la présence importune, Je ne vais point au Louvre adorer la fortune |
Sat. II |
louvre |
Afin qu'en ta vieillesse un livre en maroquin Aille offrir ton travail à quelque heureux faquin Qui, pour digne loyer de la Bible éclaircie, Te paye en l'acceptant d'un " je vous remercie " |
Sat. VIII |
loyer |
La fausse piété Qui, sous couleur d'éteindre en nous la volupté, Par l'austérité même et par la pénitence Sait allumer le feu de la lubricité |
Épigr. XXXVII |
lubricité |
Et tous ces lieux communs de morale lubrique Que Lulli réchauffa des feux de sa musique |
Sat. X |
lubrique |
Il lui fera bientôt, aidé de Lucifer, Goûter en paradis les plaisirs de l'enfer |
Sat. X |
lucifer |
Et si leur sang tout pur ainsi que leur noblesse Est passé jusqu'à vous de Lucrèce en Lucrèce |
Sat. V |
lucrèce |
Tout baigné des pleurs de sa Lucrèce |
Sat. X |
lucrèce |
Là d'un enterrement la funèbre ordonnance D'un pas lugubre et lent vers l'église s'avance |
Sat. VI |
lugubre |
Et dès qu'un mot plaisant vient luire à mon esprit, Je n'ai pas de repos qu'il ne soit en écrit |
Sat. VII |
luire |
Sitôt que Chapelain met une oeuvre en lumière, Chaque lecteur d'abord lui devient un Linière |
Sat. IX |
lumière |
Le Jonas inconnu sèche dans la poussière : Le David imprimé n'a point vu la lumière |
Sat. IX |
lumière |
Mais en ma chambre à peine ai-je éteint la lumière, Qu'il ne m'est plus permis de fermer la paupière |
Sat. VI |
lumière |
Les beaux mots sont, à vrai dire, la lumière propre et naturelle de nos pensées |
Longin, Sublime, 25 |
lumière |
Aimez donc la raison ; que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix |
Art p. I |
lustre [1] |
Maintenant.... Que mon âge.... Bientôt s'en va frapper à mon neuvième lustre |
Ép. V |
lustre [2] |
Je chante les combats, et ce prélat terrible Qui.... Fit placer à la fin un lutrin dans le choeur |
Lutr. I |
lutrin |
Enfin, pour arrêter cette lutte barbare, De nouveau l'on s'efforce, on crie, on les sépare |
Sat. III |
lutte |
De quel air penses-tu que ta sainte verra D'un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces héros à voix luxurieuse ? |
Sat. X |
luxurieux, euse |
Car de penser alors que Dieu tourne le monde, Et règle les ressorts de la machine ronde.... |
Sat. I |
machine |
C'est là que du lutrin gît la machine énorme |
Lutr. III |
machine |
Enfin sous tant d'efforts la machine [du lutrin] succombe |
ib. IV |
machine |
Soyez plutôt maçon si c'est votre talent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu'écrivain du commun et poëte vulgaire |
Art p. IV |
maçon |
Le madrigal, plus simple et plus noble en son tour, Respire la douceur, la tendresse et l'amour |
Art p. II |
madrigal |
Vous [mes vers] tiendrez quelque temps ferme sur la boutique ; Vous irez à la fin, honteusement exclus, Trouver au magasin Pyrame et Régulus [mauvaises tragédies] |
Ép. X |
magasin |