Oeuvres et citations de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX

4779 citations de l'auteur Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX (Page 57 sur 120)

<< <  52 - 53 - 54 - 55 - 56 - 57 - 58 - 59 - 60 - 61 - 62  > >>
Citation Œuvre Entrée
Mais je ne trouve point de fatigue si rude Que l'ennuyeux loisir d'un plaisir sans étude, Qui, jamais ne sortant de sa stupidité, Soutient, dans les langueurs de son oisiveté.... Le pénible fardeau de n'avoir rien à faire Ép. X loisir
Là, dans le seul loisir que Thémis t'a laissé, Tu me verras souvent à te suivre empressé Épît. VI loisir
Un sonnet sans défaut vaut seul un long poëme Art p. II long, ongue
J'évite d'être long, et je deviens obscur Art p. I long, ongue
L'espoir d'un juste gain.... Pourrait de ton absence adoucir la longueur Lutrin, II longueur
Dès lors que son démon commence à s'agiter, Tout, jusqu'à sa servante, est prêt à déserter Sat. VIII lors
Il est vrai, de tout temps la raison fut son lot [de l'homme] Sat. VIII lot
....C'est en vain qu'un ridicule auteur Croit te prendre aux filets d'une sotte louange Épît. IX louange
La louange agréable est l'âme des beaux vers ; Mais je tiens comme toi qu'il faut qu'elle soit vraie, Et que son tour adroit n'ait rien qui nous effraie ib. IX louange
Non, pour louer un roi que tout l'univers loue, Ma langue n'attend pas que l'argent la dénoue Sat. IX louer [2]
Aimez qu'on vous conseille, et non pas qu'on vous loue Art p. I louer [2]
Je dois plus à leur haine [des ennemis]... Qu'au faible et vain talent dont la France me loue Ép. VIII louer [2]
Mais je sais peu louer ; et ma muse tremblante Fuit d'un si grand fardeau la charge trop pesante Disc. au roi. louer [2]
Tu sais bien que mon style est né pour la satire ; Mais mon esprit, contraint de la désavouer, Sous ton règne étonnant ne sait plus que louer Épître VIII louer [2]
J'ai cent mille vertus en louis bien comptés Épître V louis
Et même par sa mort leur fureur mal éteinte N'aurait jamais laissé ses cendres en repos, Si Dieu lui-même ici de son ouaille sainte à ces loups dévorants n'avait caché les os Épitaphe d'Arnauld. loup
Et fuyant des grandeurs la présence importune, Je ne vais point au Louvre adorer la fortune Sat. II louvre
Afin qu'en ta vieillesse un livre en maroquin Aille offrir ton travail à quelque heureux faquin Qui, pour digne loyer de la Bible éclaircie, Te paye en l'acceptant d'un " je vous remercie " Sat. VIII loyer
La fausse piété Qui, sous couleur d'éteindre en nous la volupté, Par l'austérité même et par la pénitence Sait allumer le feu de la lubricité Épigr. XXXVII lubricité
Et tous ces lieux communs de morale lubrique Que Lulli réchauffa des feux de sa musique Sat. X lubrique
Il lui fera bientôt, aidé de Lucifer, Goûter en paradis les plaisirs de l'enfer Sat. X lucifer
Et si leur sang tout pur ainsi que leur noblesse Est passé jusqu'à vous de Lucrèce en Lucrèce Sat. V lucrèce
Tout baigné des pleurs de sa Lucrèce Sat. X lucrèce
Là d'un enterrement la funèbre ordonnance D'un pas lugubre et lent vers l'église s'avance Sat. VI lugubre
Et dès qu'un mot plaisant vient luire à mon esprit, Je n'ai pas de repos qu'il ne soit en écrit Sat. VII luire
Sitôt que Chapelain met une oeuvre en lumière, Chaque lecteur d'abord lui devient un Linière Sat. IX lumière
Le Jonas inconnu sèche dans la poussière : Le David imprimé n'a point vu la lumière Sat. IX lumière
Mais en ma chambre à peine ai-je éteint la lumière, Qu'il ne m'est plus permis de fermer la paupière Sat. VI lumière
Les beaux mots sont, à vrai dire, la lumière propre et naturelle de nos pensées Longin, Sublime, 25 lumière
Aimez donc la raison ; que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix Art p. I lustre [1]
Maintenant.... Que mon âge.... Bientôt s'en va frapper à mon neuvième lustre Ép. V lustre [2]
Je chante les combats, et ce prélat terrible Qui.... Fit placer à la fin un lutrin dans le choeur Lutr. I lutrin
Enfin, pour arrêter cette lutte barbare, De nouveau l'on s'efforce, on crie, on les sépare Sat. III lutte
De quel air penses-tu que ta sainte verra D'un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces héros à voix luxurieuse ? Sat. X luxurieux, euse
Car de penser alors que Dieu tourne le monde, Et règle les ressorts de la machine ronde.... Sat. I machine
C'est là que du lutrin gît la machine énorme Lutr. III machine
Enfin sous tant d'efforts la machine [du lutrin] succombe ib. IV machine
Soyez plutôt maçon si c'est votre talent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu'écrivain du commun et poëte vulgaire Art p. IV maçon
Le madrigal, plus simple et plus noble en son tour, Respire la douceur, la tendresse et l'amour Art p. II madrigal
Vous [mes vers] tiendrez quelque temps ferme sur la boutique ; Vous irez à la fin, honteusement exclus, Trouver au magasin Pyrame et Régulus [mauvaises tragédies] Ép. X magasin
<< <  52 - 53 - 54 - 55 - 56 - 57 - 58 - 59 - 60 - 61 - 62  > >>
Retour à la liste des auteurs