| C'est nous qui fessons, et qui refessons Les jolis petits, les jolis garçons |
Rév. Pères. |
refesser |
| L'eau te réfléchit grande et belle, Ton sein forme un heureux contour |
Prisonn. |
réfléchir |
| Oui, bientôt d'un ciel pur Vos yeux, brillants d'ivresse, Réfléchiront l'azur |
Orage. |
réfléchir |
| Si je vois de nos vieux guerriers Qui n'ont plus, malgré leurs lauriers, De quoi boire à la France, Je refleuris encor leur teint |
Vivand. |
refleurir |
| Elle a la voix juste et pure, Sait les plus joyeux refrains |
Jeanne. |
refrain |
| Je veux demain, bravant la médisance, Au Cadran bleu te régaler sans bruit |
Célib. |
régaler [1] |
| C'était la régence alors.... La France était folle ; Tous les hommes plaisantaient, Et les femmes se prêtaient à la gaudriole |
Gaudriole. |
régence |
| Moi qui suis né d'un vieux sang régicide, Je fais l'aumône au dernier de nos rois |
Nostrad. |
régicide |
| Quand il s'agit de fêter Jeanne, Mon seul régime est la gaieté |
M. de santé. |
régime |
| Gourmands, cessez de nous donner La carte de votre dîner ; Tant de gens qui sont au régime Ont droit de vous en faire un crime |
Gourmands. |
régime |
| Des bananiers, qui donnent toute l'année de longs régimes de fruits |
DE ST-P. Paul et Virg. |
régime |
| De ses faits je tiens registre, C'est un homme sans égal |
Sénateur. |
registre |
| Au Parnasse, la misère Longtemps a régné, dit-on |
Gueux. |
régner |
| Ah ! plus, amour, tu nous causes de larmes, Plus, quand tu fuis, tu laisses de regrets |
Fuite de l'amour. |
regret |
| Reine des flots, sur ta barque rapide Vogue en chantant, au bruit de longs échos ; Les vents sont doux, l'onde est calme et limpide, Le ciel sourit : vogue, reine des flots |
Prisonnier. |
reine |
| Ah ! l'homme en vain se rejette en arrière, Lorsque son pied sent le froid du cercueil |
Treize à table. |
rejeter |
| Tes traits aigus [les chansons], lancés au trône même, En retombant aussitôt ramassés, De près, de loin, par le peuple qui t'aime, Volaient en choeur jusqu'au but relancés |
Adieu, chansons. |
relancé, ée |
| Ô France, ô ma patrie, Relève enfin ton front cicatrisé |
Enf. de la France. |
relever |
| Des anciens rois quand revint la famille, Lui [Chateaubriand], de leur sceptre appui religieux, Crut aux Bourbons faire adopter pour fille La Liberté qui se passe d'aïeux |
à Chateaubriand. |
religieux, euse |
| Mon Esculape a renversé mon verre ; Plus de gaîté ! mon front se rembrunit |
Malade. |
rembrunir |
| Le sang remonte à son front qui grisonne |
V, sergent |
remonter |
| Au dire du proverbe ancien, L'amitié ne remonte guère ; Bon petit-fils, je n'en crois rien, Quand je pense à vous, ma grand'mère |
B. maman. |
remonter |
| Quand l'Amour.... Vient remonter ce luth fragile Que Thémis a voulu briser |
Conseils de Lise. |
remonter |
| Sa voix rauque [du petit homme rouge] en chantant présage Au château grand remue-ménage |
H. rouge. |
remue-ménage |
| Là, devant ce péristyle, Un tribunal impuissant Au bûcher livra l'Émile, Phénix toujours renaissant |
Muse en fuite. |
renaissant, ante |
| On met la table au ministère ; Renommez-moi, je suis pressé |
Ventru aux él. |
renommer |
| Mais, dites-vous, il avait donc des rentes ! Eh ! non, messieurs ; il logeait au grenier |
Ém. Debr. |
rente |
| Dans ces instants où le coeur pense, Heureux qui peut rentrer en soi ! |
Rossign. |
rentrer [1] |
| Mon Esculape a renversé mon verre ; Plus de gaîté ! mon front se rembrunit |
Malade. |
renverser |
| En vain les gardes font la ronde ; J'ai bon repaire et trois fusils |
Jeanne la Rousse. |
repaire [1] |
| Il [le roi d'Yvetot] faisait ses quatre repas Dans son palais de chaume |
Yvetot. |
repas |
| Plus d'une erreur passe et repasse Entre les branches d'un compas |
les Scienc. |
repasser |
| C'est un charme que la mémoire ; On se répète jeune ou vieux |
Bouquet. |
répéter |
| Après une suite traîtresse De pics, de repics, de capots |
Enf. de b. maison. |
repic |
| Ne répondez plus de personne, Je veux devenir courtisan |
Hab. de cour. |
répondre |
| Ma bonne fée, au seuil du pauvre barde, Oui, vous sonnez la retraite à propos ; Pour compagnon, bientôt, dans ma mansarde, J'aurai l'oubli, père et fils du repos |
Adieu chansons. |
repos |
| Ce maître d'humeur répressive.... Dit : je ne veux plus qu'on écrive |
Denys. |
répressif, ive |
| À ton revers j'admire une reprise, C'est encore un doux souvenir |
Mon habit |
reprise |
| J'ai pris goût à la république, Depuis que j'ai vu tant de rois |
République. |
république |
| Qui nous rendra, dit cet homme héroïque, Aux bords du Rhin, à Jemmape, à Fleurus, Ces paysans, fils de la république, Sur la frontière à sa voix accourus ? |
Vieux sergent. |
république |
