polype
nm (po-li-p')
- 1S'est dit quelquefois au lieu de poulpe.
Lorsqu'un polype s'est collé à une roche, on ne peut l'en arracher sans écorner la roche même
. [Fénelon, t. XXI, p. 344] - 2 Terme d'histoire naturelle. Animaux à corps mou, contractile, enroulé ou cylindrique, à bouche supérieure et antérieure garnie de tentacules rayonnés ; appareil de digestion, appareil interne de reproduction. Polype à bras. Polype à bouquet.
M. Trembley, si connu aujourd'hui par sa belle découverte des polypes qu'on multiplie de boutures
. [Bonnet, Observat. pucerons]Un polype haché donne autant de polypes qu'on a fait de fragments
. [Bonnet, Considérations sur les corps organisés]Le polype d'eau douce sera, si l'on veut, le dernier des animaux et la première des plantes
. [Buffon, Nat. des anim. ch. 1]Quel pas Trembley a fait faire à l'histoire naturelle par la découverte des polypes !
[Sennebier, Art d'observ. t. I, p. 126, dans POUGENS]Leibnitz prévit le polype.... son principe de la chaîne des êtres qu'il voulait former lui fit imaginer un lien entre le règne végétal et animal
. [Sennebier, ib. t. II, p. 240] - 3 Terme de médecine. Excroissances charnues, fongueuses, fibreuses, etc. qui peuvent se développer sur toutes les membranes muqueuses.
Il ressemblait à ce Balbinus d'Horace, qui louait jusqu'au polype de sa maîtresse
. [Lesage, Histoire d'Estevanille Gonzalez, surnommé le garçon de bonne humeur] - 4Concrétion fibrineuse qui se forme dans le coeur ou dans les gros vaisseaux et à laquelle on a attribué beaucoup de symptômes.
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