impatroniser
vt (in-pa-tro-ni-zé)
- 1Introduire comme une sorte de patron, de maître.
Fig.
Il faut espérer que le système scythe [en géographie] ne sera pas aussi pernicieux à ceux qui l'ont imaginé ou accepté, que les idées de Bailli, encore en honneur il y a soixante ans, l'ont été aux savants qui les impatronisèrent dans la géographie critique et dans la chronologie
. [Vivien de St-martin, Fouilles de Ninive, Rev. germ. t. XX, p. 475] - 2S'impatroniser, vpron S'établir comme chez soi.
L'un avecque prudence au ciel s'impatronise
. [Régnier, Satires]Quand tous ses gouvernants [du peuple français] s'en allèrent un jour, croyant lui faire pièce et le laisser en peine, d'autres se présentèrent qu'on ne demandait pas, et s'impatronisèrent
. [Courier, Lettres de France et d'Italie]S'introduire dans une maison et y dominer (avec un sens défavorable).
Un inconnu céans s'impatronise
. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur]Depuis six ou sept mois qu'elle a trouvé moyen De s'impatroniser, je n'y connais plus rien
. [La Chaussée, Gouvern. I, 1]
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