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doublure

nf (dou-blu-r')
  • 1Étoffe dont un habit, un manteau est doublé.

    Terme de carrossier. Panneaux de bois blanc placés dans l'intérieur des voitures pour porter la matelassure et la garniture d'étoffe.

    Terme de tabletterie. Or ou argent dont sont revêtues les tabatières d'écaille, de vernis ou autres, quand le dessus n'est pas de la même matière.

    Terme de construction. Bandes ou dalles de pierre que l'on rapporte sous les tranches de marbre.

    Défaut occasionné par une soudure manquée.

  • 2 Terme de théâtre. Celui qui joue les rôles en l'absence du chef d'emploi. La pièce fut jouée par des doublures.

    Ce mot ne se prend guère qu'en mauvaise part. On dirait bien d'un bon acteur qu'il en double un autre, mais non pas qu'il en est la doublure. Au commencement de ce siècle Armand doublait Fleury au Théâtre-Français ; ce n'était pas une doublure.

    PROVERBE

    Fin contre fin ne vaut rien pour doublure ou n'est pas bon à faire doublure, c'est-à-dire entreprendre de tromper aussi fin que soi, c'est perdre sa peine.

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3 Terme de métallurgie. Doublure ou crique, fente verticale ou longitudinale dans le fer ; c'est un défaut. [F. Liger, la Ferronnerie, Paris, 1875, t. I, p. 73]

Ajoutez : - HIST. XIVe s. VIII aulnes d'escarlatte fine de Broisselle [Bruxelles] pour doubleures à chaperons. Mandements de Charles V, 1376, Paris, 1874, p. 676]

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