Citations correspondant à « mortifier » : 13 citations trouvées dans le Littré
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J'ai tâché de mortifier mes appétits sensuels BOSSUET Bourg. 2 appétit
Il n'est au-dessous d'aucun chrétien de mortifier sa chair BOSSUET Nouv. myst. 7 au-dessous
Ne pourriez-vous pas mortifier la huaille sacerdotale ? VOLTAIRE Lett. roi de Prusse, 195 huaille
Et, loin sur ses défauts de la mortifier [une pénitente], Lui-même [le directeur] prend le soin de la justifier BOILEAU Sat. X justifier
On trouvera assez à se mortifier en entretenant contre son goût les personnes dont on ne peut se défaire FÉNELON t. XVIII, p. 215 entretenir
La mort est nécessaire pour mortifier cette malheureuse racine [du péché], et c'est ce qui la rend souhaitable PASCAL Lett. à Mlle de Roannez, 9 mortifier
Telle autre femme à qui le désordre manque pour mortifier son mari, y revient par sa noblesse.... LA BRUYÈRE III revenir
L'Église a déterminé le commandement général de se mortifier à un commandement particulier qui est le jeûne du carême BOURDALOUE Car. t. I, p. 235 déterminer
Macérer, mortifier son corps.... Dans son premier lustre il est déjà soldat, Le corps attend les ans, mais l'âme est toute prête CORNEILLE Attila, II, 5 corps
Les hommes se révoltent contre Jésus, parce qu'ils ne veulent pas se convertir, s'humilier, se mortifier, combattre leurs cupidités et leurs passions BOSSUET dans le Dict. de DOCHEZ. cupidité
Impossibilités qu'on imagine et dont on se prévaut contre tout ce qui peut ou captiver l'esprit ou mortifier la chair, c'est-à-dire contre les oeuvres les plus satisfactoires et les plus méritoires BOURDALOUE Pensées, t. I, p. 339 satisfactoire
Il lui [à Dieu] plaît de mêler, dans votre établissement que nous avons voulu, des absences cruelles pour nous mortifier, pour nous faire souffrir SÉVIGNÉ t. X, p. 643, édit. RÉGNIER. mêler
Cette longueur [d'une maladie] est toute propre à mortifier une créature, qui, comme vous savez, ne connaît quasi pas cette belle vertu de patience ; mais il faut bien se soumettre quand Dieu le veut ; c'est bien employé, j'étais insolente : je reconnais de bonne foi que je ne suis pas la plus forte SÉVIGNÉ Lett. 18 mars 1676 employé, ée