J'ai plus que jamais la passion de la botanique |
ROUSSEAU
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Lett. à du Peyrou, 29 avr. 1765 |
passion |
Ce jeune homme qui croissait pour changer la face de la botanique |
CONDORCET
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Linné. |
croître |
N'envisageant les systèmes que comme des moyens de rendre l'étude de la botanique moins pénible |
CONDORCET
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Haller. |
envisager |
La botanique n'est pas une science sédentaire et paresseuse qui se puisse acquérir dans le repos et l'ombre d'un cabinet |
FONTENELLE
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Tournefort. |
botanique |
L'étude de la botanique me semble utile au paysagiste, quand ce ne serait que pour apprendre le feuillé |
CHATEAUBRIAND
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Dessin. |
feuillé, ée |
ne s'ouvrent que le soir ; c'est ce qui a fait imaginer au Pline de la Suède [Linné] son ingénieuse horloge botanique |
BONNET
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Contempl. nat. X, 31 |
horloge |
Ce grand observateur Linneus est, à mon gré, le seul avec Ludwig qui ait vu jusqu'ici la botanique en naturaliste et en philosophe |
ROUSSEAU
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ib. XI |
voir |
La botanique veut que l'on coure les montagnes et les forêts, que l'on gravisse contre des rochers escarpés, que l'on s'expose aux bords des précipices |
FONTENELLE
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Tournefort. |
gravir |
Les moisissures sont une des parties des plus intéressantes de la botanique microscopique, que nous devons à l'heureuse invention des verres |
BONNET
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Contempl. nat. III, 7 |
moisissure |
Avant de se transporter à Versailles, il fut quatre ou cinq mois à se rafraîchir la botanique avec M. Marchant, son ami et son confrère |
FONTENELLE
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Bourdelin. |
rafraîchir |
Avant que de se transporter à Versailles, il fut quatre ou cinq mois à se rafraîchir la botanique avec M. Marchant, son ami et son confrère |
FONTENELLE
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Bourdelin. |
transporter |
Pourtant, l'italien, l'allemand, l'anglais, ont eu leur part, accusant ainsi le caractère un peu babélique de ces réunions internationales [le congrès botanique de Florence] |
J. E. PLANCHON
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Rev. des Deux-Mondes, 15 juill. 1874, p. 457 |
babélique |
Le curieux Bradley, qui cultivait avec succès la botanique, avait calculé que deux moineaux apportent par semaine à leurs petits 3360 chenilles |
BONNET
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Contempl. nat. XI, 2 |
moineau |
Cette science [la botanique], devenue immense dans ses détails, avait besoin qu'une main réformatrice vînt y produire une de ces grandes révolutions |
CONDORCET
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Linné. |
réformateur, trice |
Sans guide, sans livre, me voilà repris de cette folie [la botanique] |
ROUSSEAU
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7e prom. |
repris, ise |
L'étude de la botanique me semble utile au paysagiste, quand ce ne serait que pour ne pas donner aux feuilles de tous les arbres le même limbe et la même forme |
CHATEAUBRIAND
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Dessin. |
limbe |
En termes de botanique, on dit ovale pour parler des organes dont l'épaisseur est faible, tandis que ové s'applique à ceux qui présentent les trois dimensions, et par conséquent la forme d'un oeuf entier |
LEGOARANT
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ové, ée |
Je suis très heureux d'avoir pris du goût pour la botanique ; le goût se change insensiblement en une passion d'enfant, ou plutôt en un radotage inutile et vain |
ROUSSEAU
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Lett. à Milord Maréchal, Corresp. t. II, p. 79, dans POUGENS |
radotage |
M. Costa, professeur d'anatomie et de botanique en l'université de Perpignan, a trouvé, en 1774, sur la montagne de Nas, une très grande quantité de pierres lenticulées, c'est-à-dire des blocs composés de pierres lenticulaires |
BUFFON
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Addit. et corr. théor. terr. Oeuv. t. XII, p. 424 |
lenticulé, ée |
Nous allons perdre le grand Haller, et probablement, à l'heure que je vous écris, il n'est plus ; vous n'avez pas besoin que je vous fasse sentir toute la grandeur de cette perte, vous qui savez comme moi tout ce que la physiologie, la botanique, la médecine, les lettres, la religion doivent à cet homme aussi respectable qu'illustre |
BONNET
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Lett. div. Oeuvres, t. II, p. 206, dans POUGENS |
grand, ande |
Dès le temps d'Henri IV, on s'était aperçu que la botanique, si nécessaire à la médecine, devait être étudiée, non dans les livres des anciens, où elle est fort confuse, fort défigurée et fort imparfaite, mais dans les campagnes, réflexion qui, quoique très simple et très naturelle, fut assez tardive |
FONTENELLE
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Fagon. |
botanique |
Si vous m'eussiez parlé botanique et des plantes que produit votre contrée.... j'en aurais pu causer avec vous ; mais, pour de mes livres [pour causer de mes livres], vous m'en parleriez inutilement.... |
ROUSSEAU
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Lett. à E. J. 13 mai 1767 |
pour [1] |