Citation de BOSSUET extraite de l'article "prescience" du dictionnaire de français Littré
Il ne sert de rien, pour expliquer la prescience, de mettre un concours général de Dieu, dont l'action et l'effet soient déterminés par notre choix ; car ni le concours ainsi entendu, ni la volonté de le donner n'ont rien de déterminé, et par conséquent ne servent de rien à faire entendre comme Dieu connaît les choses particulières ; de sorte que, pour fonder la prescience universelle de Dieu, il faut lui donner des moyens certains par lesquels il puisse tourner notre volonté à tous les effets particuliers qu'il lui plaira d'ordonner
(Jacques-Bénigne BOSSUET, Lib. arb. 3)