Citation de D'ALEMBERT extraite de l'article "parodie" du dictionnaire de français Littré
Il [Marivaux] regardait avec raison les parodies comme propres à décourager les talents naissants, à contrister les talents reconnus, et à jeter sur le genre noble une espèce d'avilissement, toujours dangereux chez une nation frivole, qui pardonne, oublie et sacrifie tout, pourvu qu'on l'amuse
(Jean Le Rond D'ALEMBERT, Éloges, Marivaux.)
Citation | Œuvre | Entrée |
---|---|---|
Les gens de lettres, qui avaient reçu avec une sorte d'indignation la parodie d'Homère, ne virent celle de Fénelon qu'avec un dédain bien plus mortifiant pour le parodiste | Éloges, Marivaux | parodiste |
Dufrény, l'abbé Pellegrin, l'abbé d'Alainval, Delille, auteur de Timon le misanthrope, et cent autres, sont morts dans la misère et ont été inhumés aux dépens de leurs amis ou de la charité de leur paroisse | Éloges, Charpentier, note 5 | paroisse |
L'art de la parole qui est si près de l'art du mensonge | Éloges, Campistron, note 4 | parole |
Il ne me reste plus qu'à être, pour ainsi dire, spectateur de mon existence sans y prendre part | Apolog. de l'étude. | part [2] |
Dans la distribution du bonheur, les sots n'ont pas été les plus mal partagés | Ess. sur la soc. des g. de lett. Oeuv. t. III, p. 31. dans POUGENS. | partagé, ée |
Plus de citations de D'ALEMBERT... |