Citation de MASSILLON extraite de l'article "déprendre" du dictionnaire de français Littré
Des liens indissolubles dont on ne peut plus se déprendre
(Jean-Baptiste MASSILLON, Prof. rel. Serm. 2)
Citation | Œuvre | Entrée |
---|---|---|
Un secours qui lui aidât [à l'âme] à se déprendre des filets où le monde et le démon l'avaient enlacée | Confér. Excell. du sacerd. | déprendre |
Nous ne pouvons nous déprendre de nous-mêmes ; nous n'osons rompre des liens qui nous accablent | Panég. St Benoît. | déprendre |
N'est-ce pas s'avilir soi-même que de dépriser à ce point toute l'humanité ? | Pet. car. Humanité des gr. | dépriser |
Commencez à déraciner vos vicieuses inclinations | Car. Jeûne. | déraciner |
Son dérangement lui attire tôt ou tard des remontrances de la part de celles qui sont établies pour veiller sur sa conduite | Profess. relig. Serm. 4 | dérangement |
Plus de citations de MASSILLON... |
Citations d'autres auteurs extraites de l'article "déprendre" du dictionnaire de français Littré
Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
---|---|---|---|
On déprit de part et d'autre les crampons de fer | SCARRON | Rom. com. II, 19 | déprendre |
Ils y tiennent et s'y attachent si fort qu'il n'y a point de moyen de les en déprendre | GUEZ DE BALZAC | 4e disc. sur la cour | déprendre |
Les années, bien loin de déprendre leur coeur de ce qu'ils ont aimé jusqu'à ne pouvoir se résoudre d'y renoncer pour Dieu, ne servent au contraire qu'à les y attacher davantage | BOURDALOUE | Purific. de la Vierge, Myst. t. II, p. 283 | déprendre |
La double serre [l'ancre] ne s'est pas plutôt déprise de la chevelure de l'abîme, qu'un mouvement se fait sentir dans le corps entier du vaisseau | CHATEAUBRIAND | Natch. VII, 318 | déprendre |
Les mélancoliques ne se déprennent pas aisément de leurs passions | GUEZ DE BALZAC | liv. VII, lett. 6 | déprendre |