Oeuvres et citations de Jean-Jacques ROUSSEAU

4482 citations de l'auteur Jean-Jacques ROUSSEAU (Page 79 sur 113)

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Citation Œuvre Entrée
La dignité épiscopale [d'un moine grec] ne permettait pas de faire le mendiant, et de quêter aux particuliers Conf. IV quêter
On ne quête pas les suffrages du public 1er dial. quêter
Émile est le seul qui n'y a rien compris Ém. v. qui
Dites-moi, je vous prie, lui demanda Clorinde, qui sont ces jeunes gens ? Olinde et Sophr. qui
Il faut que je sois le plus maladroit des hommes, si je ne le rends d'avance passionné sans savoir de qui Ém. IV qui
Le mépris qu'on doit à quiconque se cache d'un homme pour le diffamer Lett. à M.... Corresp. t. II, p. 125, dans POUGENS quiconque
L'obstination de fermer sa porte aux nouveaux visages, surtout aux quidams cajoleurs et pleureux, et aux arrogants mal-appris 2e dial. quidam
Le sentiment mis en grandes maximes générales et quintessencié par tout ce que la métaphysique a de plus subtil Hél. II, 17 quintessencié, ée
Il faut tellement approprier la louange à ceux qu'elle regarde, que le plus ombrageux amour-propre ne puisse y trouver de quiproquo Confess. X quiproquo
Je me souviens qu'une fois Mme de Luxembourg me parlait en raillant d'un homme qui quittait sa maîtresse pour lui écrire Confess. v. quitter
Faut-il quitter impoliment sans lui rien dire ? faut-il lui déclarer le sujet de ma retraite ? Hél. I, 1 quitter
C'est encore ici une des raisons pour quoi je veux élever Émile à la campagne Ém. I quoi
À l'inquisition l'on force bien l'accusé de deviner de quoi on l'accuse, mais on ne le juge pas sans dire sur quoi Lett. de la Mont. 6 quoi
Un mourant ne met pas une ardeur bien vive à gagner son pain quotidien Confess. VIII quotidien, ienne
Je n'ai jamais été tenté de prendre la plume que pour dire des choses grandes, neuves et nécessaires, et non pas pour rabâcher 2e dial. rabâcher
On ose parler de patrie et de vertu sans passer pour rabâcheur Lett. à d'Alemb. rabâcheur, euse
Il en fallut rabattre, et dès lors, adieu la tranquillité Confess. III rabattre
De sa blanche et débile main elle pousse un rabot sur la planche ; le rabot glisse et ne mord pas Ém. v. rabot
Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur Conf. IV raboteux, euse
On raccommodait sans cesse, au lieu qu'il eût fallu commencer par nettoyer l'aire et écarter tous les vieux matériaux, comme fit Lycurgue à Sparte, pour élever ensuite un bon édifice Inég 2e part. raccommoder
Nul n'est parfait ici-bas, et, puisqu'il faut que ses excellentes qualités soient rachetées, j'aime mieux qu'elle ait des défauts que des vices Confess. X racheté, ée
Le bien-être de la liberté rachète beaucoup de blessures Ém. II racheter
Comme disent très bien nos messieurs, l'argent rachète tout, et rien ne le rachète 1er dial. racheter
Il [le peintre] a placé la racine des cheveux trop loin des tempes, ce qui donne au front un contour moins agréable et moins de finesse au regard Hél. II, 25 racine
Mes symphonistes raclaient à percer le tympan Conf. IV racler
Le jeu des racleurs de guinguettes suffit seul pour exercer le peuple des environs de Paris à l'intonation des tierces et des quintes Exam. de deux princ. sur la mus. racleur
On nous traite sans façon de racleurs de boyau Lett. d'un symph. racleur
Je sens que les traces de mes vieilles idées, racornies dans mon cerveau, ne permettent plus à des idées si nouvelles d'y faire de fortes impressions Lett. à M. de Mirabeau, Corresp. t. II, p. 126, dans POUGENS. racorni, ie
Le toucher dur et meurtrissant du violoncelle, de la contre-basse, du violon même, en rendant les doigts plus flexibles, racornit leurs extrémités Ém. II racornir
Nul ne détruit si radicalement le gouvernement que celui qui en tire un usage directement contraire à la fin pour laquelle il est institué Lett. de la montagne, 6 radicalement
Je suis très heureux d'avoir pris du goût pour la botanique ; le goût se change insensiblement en une passion d'enfant, ou plutôt en un radotage inutile et vain Lett. à Milord Maréchal, Corresp. t. II, p. 79, dans POUGENS radotage
Quand on voit, chez le plus heureux peuple du monde [les Suisses], des troupes de paysans régler les affaires de l'État sous un chêne et se conduire toujours sagement, peut-on s'empêcher de mépriser les raffinements des autres nations, qui se rendent illustres et misérables avec tant d'art et de mystère ? Contr. soc. IV, 1 raffinement
À la possession d'une femme pleine de charmes, il ajouta le ragoût d'une femme de chambre vieille Conf. VI ragoût
Il est vrai qu'à travers la railleuse gaieté du baron, l'on voyait briller dans ses yeux une maligne joie Confess. IX railleur, euse
À considérer ces propos [des salons] selon nos idées, on aurait tort de les appeler satiriques ; car ils sont bien plus railleurs que mordants et tombent moins sur le vice que sur le ridicule Hél. II, 17 railleur, euse
La raison des femmes est une raison pratique, qui leur fait trouver très habilement les moyens d'arriver à une fin connue, mais qui ne leur fait pas trouver cette fin Ém. v. raison
De toutes les facultés de l'homme, la raison, qui n'est, pour ainsi dire, qu'un composé de toutes les autres, est celle qui se développe le plus difficilement et le plus tard ib. II raison
La froide raison n'a jamais rien fait d'illustre, et l'on ne triomphe des passions qu'en les opposant l'une à l'autre Hél. IV, 12 raison
La raison n'est-elle pas le préservatif de l'intolérance et du fanatisme ? Hél. II, 18 raison
Tout fut confisqué, sans que jamais j'aie eu raison ni nouvelle de ma pauvre pacotille Conf. v. raison
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