Oeuvres et citations de Jean-Jacques ROUSSEAU

4482 citations de l'auteur Jean-Jacques ROUSSEAU (Page 58 sur 113)

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Citation Œuvre Entrée
On peut bavarder tant qu'on veut sur cet art sans y rien entendre ; et tel qui se mêle d'écrire fort doctement sur la musique, serait bien embarrassé de faire une bonne basse sous un menuet et même de la noter 1er dial. noter
L'ennui d'un long travail me donne des distractions si grandes, que je passe plus de temps à gratter qu'à noter Confess. IV noter
Ces mots vertus et vices sont des notions collectives qui ne naissent que de la fréquentation des hommes Narc. Préf. note h. notion
Tout cela n'est-il pas notoire au public ? Lett. à du Peyrou, 8 août 1765 notoire
Qui fourmillent de cagneux, de noués Ém. I noué, ée
Y a-t-il au monde un honnête homme qui n'eût horreur de changer l'enfant d'un autre en nourrice ? Hél. III, 18 nourrice
Comme la véritable nourrice est la mère, le véritable précepteur est le père ; qu'ils s'accordent dans l'ordre de leurs fonctions ainsi que dans leur système Ém. I nourrice
Jeune femme, voulez-vous travailler à vous rendre heureuse, commencez d'abord par nourrir votre enfant Lett. à Mme B. Corresp. t. II, p. 206, dans POUGENS. nourrir
Cet édifice et le terrain qui l'entoure appartenait jadis au célèbre Lebrun, qui se plut à le bâtir et le décorer avec ce goût exquis d'ornement et d'architecture dont le grand peintre s'était nourri Confess. X nourrir
Dans les nourritures où l'on ne regarde qu'au physique Ém. I nourriture
Il y a aux Indes des millions d'hommes dont la nourriture ne coûte pas un sou par jour Contr. soc. III, 8 nourriture
Il existe certainement des hommes qui n'ont jamais eu d'entretien philosophique en leur vie, et dont tout le temps se consume à chercher leur nourriture, la dévorer et dormir Lett. à l'archev. de Paris. nourriture
Nous plaignons le sort de l'enfance, et c'est le nôtre qu'il faudrait plaindre, nos plus grands maux nous viennent de nous Émile, I nous
Quand un nouvel abus s'introduit, ce n'est point innover que d'y proposer un nouveau remède Lett. de la mont. 7 nouveau
Ô cher Moultou ! nouveau Génevois, vous montrez pour la patrie toute la ferveur que les nouveaux chrétiens avaient pour la foi Lett. à M. le doct. Tronchin, Corr. t. V, p. 4, dans POUGENS. nouveau
Nous déjeunions, nous causions, nous lisions quelques nouveautés Conf. V nouveauté
Ces nouveautés éphémères qui courent on ne sait pourquoi, qui meurent on ne sait comment ib. nouveauté
Après cela, vous apprenez dans le public que j'ai été très mal, et que je le suis encore ; cela fait nouvelle pour vous Corresp. t. I, p. 181, dans POUGENS nouvelle
Qu'un autre étranger y tienne, s'il peut, trois ans, comme je l'ai fait, et puis qu'il m'en dise des nouvelles Lett. à Panckoucke, 2 mai 1765 nouvelle
Je crois que ma simplicité de novice ne fit qu'irriter sa fantaisie Conf. VI novice
M'étant, pour ainsi dire, assuré de moi-même, je commence à regarder hors de moi, et je me considère avec une sorte de frémissement, jeté, perdu dans ce vaste univers et comme noyé dans l'immensité des êtres Ém. IV noyé, ée
Éveillés à minuit au coeur de l'hiver par l'ennemi dans leur ville, les Génevois trouvèrent plutôt leurs fusils que leurs souliers ; si nul d'eux n'avait su marcher nu-pieds, qui sait si Genève n'eût point été prise ? Ém. II nu, nue [1]
Une voix continue et nuancée Essai sur l'origine des langues, ch. V nuancé, ée
Je tombais des nues, j'étais ébahi, je ne savais que dire Confess. IX nue
Une diction toujours dans les nues et des pensées qui rampent toujours Hél. 2e préf. nue
Les nuées de commis et d'employés si odieux au peuple, si incommodes au public Gouv. de Pologne, 11 nuée
Aussi faible qu'honnête, il nuit quelquefois aux gens pour lesquels il s'intéresse, à force de les vouloir préserver Confess. X nuire
Ce qui nous nuit, on le fuit ; mais ce qui nous veut nuire, on le hait Ém. IV nuire
La nuit effraye naturellement les hommes, et quelquefois les animaux ; la raison, les connaissances, l'esprit, le courage délivrent peu de gens de ce tribut Ém. II nuit
[Les paysans] forcés de passer les nuits dans leurs fèves et leurs pois avec des chaudrons, des tambours, des sonnettes pour écarter les sangliers Confess. X nuit
Ils achetèrent de leur vie une nuit de Cléopâtre Ém. IV nuit
Je ne sais voir qu'autant que je suis ému ; les objets indifférents sont nuls à mes yeux Corresp. t. IV, p. 24, dans POUGENS nul, nulle
J'avais la mortification d'être nul pour elle Confess. III nul, nulle
Il ne me traitait pas précisément comme son inférieur, il me regardait comme nul ib. IX nul, nulle
Sachant que cet homme, nul par lui-même, ne pense et n'agit que par l'impulsion d'autrui Confess. X nul, nulle
Voilà comment, avec des sentiments quelquefois élevés et grands, il fut toujours petit et nul par sa conduite 2e dial. nul, nulle
Ô délire ! ô faiblesse humaine ! le sentiment du bonheur écrase l'homme, il n'est pas assez fort pour le supporter Émile, V ô
Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs, et non pas des maîtres ; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois ; et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes Lett. de la mont. 9 obéir
La nature a fait les enfants pour être aimés et secourus ; mais les a-t-elle faits pour être obéis et craints ? Ém. II obéir
À la fin la nation s'obère, le peuple est foulé, le gouvernement perd toute sa vigueur, et ne fait plus que peu de chose avec beaucoup d'argent Econ. polit. obérer
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