Ces ruisseaux sont troublés des larmes que je verse |
Dial. Chlor. et Phil. |
troublé, ée |
Et troussant mon paquet, de sauver ma personne |
Sat. X |
trousser |
C'est pourquoi j'eus grand peur qu'on me troussât en malle |
Sat. X |
trousser |
[Des vers] Que, pour tuer le temps, je m'efforce d'écrire |
Sat. VIII |
tuer |
Voilà l'un des péchés où mon âme est encline |
Sat. XI |
un, une |
J'allais doublant le pas comme un qui fend le vent |
Sat x. |
un, une |
Je vois, sans me troubler, l'une et l'autre fortune |
Sat. X |
un, une |
J'aurais un beau teston pour juger d'une urine |
Sat. IV |
urine |
En tout indifférent, tout est à son usage |
Sat. XI |
usage |
Notre affection Ajoute avec usure à la perfection |
Sat. II |
usure |
N'est un siége vacant au premier qui l'occupe |
Sat. x |
vacant, ante |
Moi qui n'aime à débattre en ces fadaises-là, Un temps, sans lui parler, ma langue vacilla |
Sat. VIII |
vaciller |
La nymphe s'élevant dans le vague des cieux |
Ép. I |
vague [2] |
Dieu sait combien alors il me dit de sottises, Parlant de ses hauts faits et de ses vaillantises |
Sat. VIII |
vaillantise |
Ils les mettent [les vers de certains poëtes] au rang des plus vaines sornettes |
Sat. IV |
vain, aine |
Bien qu'il m'eût fait entendre Qu'il était mon valet à vendre et à dépendre |
Sat. VIII |
valet [1] |
Que les valets de pied sont fort sujets aux crottes |
Sat. x |
valet [1] |
Pour lors bien m'en valut |
Sat. X |
valoir |
L'âme bizarrement de vapeurs occupée |
Sat. x. |
vapeur |
Et s'il lui plaît encor qu'on me relie en veau |
Sat. XI |
veau |
Ce malheur est venu de quelques jeunes veaux Qui mettent à l'encan l'honneur.... |
Sat. IV |
veau |
Où j'étais résolu, faisant autant que trois, De boire et de manger comme aux veilles des Rois |
Sat. X |
veille |
En vain par le veiller on acquiert du savoir |
Sat. IV |
veiller |
Debout dans un parquet, à tort et à travers je vendrais mon caquet |
Sat. IV |
vendre |
J'enfile la venelle ; et, tout léger d'effroi, Je cours un fort long temps sans voir derrière moi |
Sat. X |
venelle |
Venge cette querelle, et justement sépare Du cygne d'Apollon la corneille barbare |
Sat. II |
venger |
Je puise dans leurs yeux un venin amoureux |
Dial. |
venin |
L'homme trahit sa foi, d'où vinrent les notaires |
Sat. VI |
venir |
Mes flèches et mon arc me viennent à mépris |
Dial. |
venir |
Par mes soupirs, au vent sans profit dispersés |
Élég. II |
vent |
Pourvu.... Qu'on parle baragouin, et qu'on suive le vent |
Sat. III |
vent |
[ Ce qui fait au poëte] Porter la tête basse et l'esprit dans le vent |
Sat. v. |
vent |
Il n'y faut plus songer ; c'est se paître de vent |
Plainte. |
vent |
Marchand des plus rusés, et qui le plus souvent Payait ses créanciers de promesse et de vent |
Épît. II |
vent |
En écume venteuse en dissiper l'orage |
Épître, I |
venteux, euse |
Qui donnera le plus, qu'il soit le mieux venu |
Sat. XI |
venu, ue |
Et de mon ver-coquin je ne me puis défendre |
Sat. IX |
ver-coquin |
Ces autres, verdelets, aux perroquets ressemblent |
Sat. III |
verdelet, ette |
Des fièvres, de la peste et de l'orde vérole |
Sat. X |
vérole |
....Plus désolé Que si j'étais marane, ou ladre ou vérolé |
Sat. X |
vérolé, ée [1] |