Les gens universels ne sont appelés ni poëtes, ni géomètres, mais ils sont tout cela, et jugent de tous ceux-là |
Pens. VI, 15 |
universel, elle |
Les lieux [de l'Ancien Testament] où il [le sens spirituel] est caché sont équivoques et peuvent convenir aux deux [sens charnel et sens spirituel], au lieu que les lieux où il est découvert sont univoques, et ne peuvent convenir qu'au sens spirituel |
Pens. XV, 7, éd. HAVET. |
univoque |
C'est ainsi que l'on dit que la sympathie et antipathie des corps naturels sont les causes efficientes et univoques de plusieurs effets, comme si des corps inanimés étaient capables de sympathie et antipathie |
Expér. du Puy de Dôme, p. 191 |
univoque |
Cromwell allait ravager toute la chrétienté.... sans un petit grain de sable qui se mit dans son uretère |
Pensées div. 20, éd. FAUGÈRE. |
uretère |
Soumission et usage de la raison, en quoi consiste le vrai christianisme |
Pens. XIII, 2 bis, éd. HAVET. |
usage |
Il n'y a sorte de calomnie que vous n'ayez mise en usage |
Prov X |
usage |
Elle [une opinion probable] est de grand usage |
Prov. VI |
usage |
Quels mots sont usités dans une langue morte |
Vide, Préface |
usité, ée |
Il [Escobar] a fourni une méthode générale pour toutes sortes de personnes, si facile qu'elle ne consiste que dans l'usage de certaines paroles qu'il faut prononcer en prêtant son argent, ensuite desquelles on peut en prendre du profit, sans craindre qu'il soit usuraire |
Prov. VIII |
usuraire |
Vous savez que la plus grande peine que l'on ait avec eux [les gens d'affaires] est de les détourner de l'usure |
Prov. VIII |
usure |
Mien, tien : .... c'est là ma place au soleil ; voilà le commencement et l'image de l'usurpation de toute la terre |
Pens. VI, 50, édit. HAVET |
usurpation |
Il usurpe une autorité que Dieu ne lui a pas donnée |
Prov. XI |
usurper |
La cupidité fait que, dans l'administration des choses spirituelles, on met sa fin principale dans l'utilité temporelle qui en revient |
Réfut. de la rép. à la 12e lett. |
utilité |
être brave [bien mis] n'est pas trop vain ; car .... c'est montrer par ses cheveux qu'on a un valet de chambre, un parfumeur ; par son rabat, le fil, le passement.... |
Pens. V, 12, édit. HAVET. |
vain, aine |
Il [l'homme] est si vain, qu'étant plein de mille causes essentielles d'ennui, la moindre chose, comme un billard et une balle qu'il pousse, suffisent pour le divertir |
Pens. IV, 1 |
vain, aine |
Qui ne voit pas la vanité du monde, est bien vain lui-même |
ib. VI, 59 bis. |
vain, aine |
On ne choisit pas pour gouverner un vaisseau celui des voyageurs qui est de la meilleure maison |
Pens. v, 9, édit. HAVET. |
vaisseau |
Ceux qui sont dans un vaisseau croient que ceux qui sont au bord fuient |
ib. VI, 4 |
vaisseau |
Enfin Sergius obtint d'Honorius ce décret qui fut porté au 6e concile en faisant, dites-vous, le bon valet auprès de ce pape |
Prov. XVIII |
valet [1] |
Nous n'estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine |
Pens. XXIV, 100 bis, éd. HAVET. |
valoir |
Vous ne feriez jamais rien qui vaille |
Prov. VII |
valoir |
Pour faire valoir la somme par votre industrie |
Prov. VIII |
valoir |
Qu'une chose aussi visible qu'est la vanité du monde soit si peu connue.... |
Pens. VI, 59, édit. HAVET. |
vanité |
Le sentiment de la fausseté des plaisirs présents, et l'ignorance de la vanité des plaisirs absents causent l'inconstance |
ib. VI, 45 |
vanité |
Curiosité n'est que vanité ; le plus souvent on ne veut savoir que pour en parler |
Pens. II, 6 |
vanité |
Il est certain que cette affaire-là était épineuse, et que, si la personne en sort, il y a sujet d'en prendre quelque vanité |
Lett à Mlle de Roannez, 7 |
vanité |
Quel objet a-t-il en tout cela [un joueur de billard] ? celui de se vanter demain entre ses amis de ce qu'il a mieux joué qu'un autre |
Pens. IV, 2, éd. HAVET. |
vanter |
Cette duplicité de l'homme est si visible, qu'il y en a qui ont pensé que nous avions deux âmes, un sujet simple leur paraissant incapable de telles et si soudaines variétés |
Pens. XII, 8, édit. HAVET. |
variété |
Il [L'homme] ne peut pas se satisfaire par toutes sortes d'objets, il a le coeur trop vaste |
Pass. de l'amour. |
vaste |
Il y a deux choses dans les vérités de notre religion ; une beauté divine qui les rend aimables et une sainte majesté qui les rend vénérables |
Prov. X |
vénérable |
Ô grands vénérateurs de ce saint mystère [l'eucharistie] dont le zèle s'emploie à persécuter ceux qui l'honorent par tant de communions saintes, et à flatter ceux qui le déshonorent par tant de communions sacriléges ! |
Prov. XVI |
vénérateur |
La vénération qu'a l'Église pour une doctrine si sainte |
Prov. XVIII |
vénération |
Je viens maintenant à notre question |
Prov. XVII |
venir |
Il y a [dans un mot] le son qui n'est que du vent |
Prov. II |
vent |
Il y avait toujours au coeur de la Judée des hommes choisis qui prédisaient la venue de ce Messie, qui n'était connu que d'eux |
Pens. XI, 5 bis, édit. HAVET. |
venue |
La nature de l'homme n'est pas d'aller toujours, elle a ses allées et venues |
Pens. XXIV, 89 |
venue |
Au temps du sacrifice du vêpre |
Pens. XVIII, 22 [note 5], éd. HAVET. |
vêpre |
Il y a beaucoup de gens qui entendent le sermon de la même manière qu'ils entendent vêpres |
Pens. VII, 36, éd. HAVET. |
vêpres |
Avec combien peu d'orgueil un chrétien se croit-il uni à Dieu ! avec combien peu d'abjection s'égale-t-il aux vers de la terre ! |
Pens. XII, 19, éd. HAVET. |
ver |
[L'homme] imbécile, ver de terre |
Pens. VIII, 1 |
ver |