.... Ceci montre aux provinces Que, tout compté, mieux vaut, en bonne foi, S'abandonner à quelque puissant roi, Que s'appuyer de plusieurs petits princes |
Fabl. VIII, 18 |
province |
Dois-je dans la province établir mon séjour ? |
Fabl. III, 1 |
province |
Le peintre reste avec madame Alis, Provinciale assez belle et bien faite |
Rémois. |
provincial, ale |
Quand ils [des madrigaux] sont bons, en ce cas, tout prud'homme Les prend au poids au lieu de les compter |
Poésies mêlées, XVI |
prud'homme |
D'elle descendent ceux de la Prudoterie, Antique et célèbre maison |
Matr. d'Éph. |
prudoterie |
Voyant une femelle... il baissait la prunelle |
Herm. |
prunelle [2] |
Oui, ce beau fils, ce tourneur de prunelle |
Je vous prends sans vert, sc. 1 |
prunelle [2] |
À certain voile aux nonnes familier, Nommé pour lors entre elles leur psautier |
Psautier. |
psautier |
Ils étaient de ceux-là qui vivent Sur le public, et, craignent peu les coups |
Fabl. VIII, 7 |
public, ique |
Ô vous ! dont le public emporte tous les soins, Magistrats, princes et ministres |
ib. XII, 27 |
public, ique |
Un sot par une puce eut l'épaule mordue |
Fabl. VIII, 5 |
puce |
Pour tuer une puce il voulait obliger Ces dieux à lui prêter leur foudre et leur massue |
ib. |
puce |
Je la tiens pucelle sans faute, Et si pucelle qu'il n'est rien De plus puceau que cette belle |
Joc. |
puceau |
On choisit cent pucelles, Toutes sachant broder, aussi sages que belles |
Filles de Minée. |
pucelle [1] |
Elle tombe, et, tombant, range ses vêtements ; Dernier trait de pudeur même aux derniers moments |
Filles de Minée. |
pudeur |
Il [l'ami] cherche vos besoins au fond de votre coeur ; Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même |
Fabl. VIII, 11 |
pudeur |
Vous.... Qui ne pûtes jamais écouter sans pudeur La louange la plus permise |
ib. X, 15 |
pudeur |
D'où vient que son influence [de Jupiter] Agit différemment sur ces deux hommes-ci ? Puis comment pénétrer jusques à notre monde ? Comment percer des airs la campagne profonde ? |
Fabl. VIII, 16 |
puis |
Puisqu'on plaide et qu'on meurt et qu'on devient malade, Il faut des médecins, il faut des avocats |
Fabl. XII, 27 |
puisque |
Toute puissance est faible à moins que d'être unie |
Fabl. IV, 18 |
puissance |
Après cela doutez de la puissance Des oraisons.... |
Or. |
puissance |
Notre prince a des dépendants Qui, de leur chef, sont si puissants Que chacun d'eux pourrait soudoyer une armée |
Fabl. I, 12 |
puissant, ante |
Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de roi Me fasse peur ni me soucie ? Un boeuf est plus puissant que toi [lion] |
Fabl. II, 9 |
puissant, ante |
[Des gens voyant au loin un objet flotter sur l'eau] Ne purent s'empêcher de dire Que c'était un puissant navire |
ib. IV, 10 |
puissant, ante |
Sur le bord d'un puits très profond Dormait, étendu de son long, Un enfant alors dans ses classes |
Fabl. V, 11 |
puits |
Un astrologue un jour se laissa choir Au fond d'un puits.... |
ib. II, 13 |
puits |
Ayant plein puits de ces douceurs |
Pâté. |
puits |
Les alouettes font leur nid Dans les blés quand ils sont en herbe, C'est-à-dire environ le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde |
Fabl. IV, 22 |
pulluler |
Le pauvre Ésope se jeta aux pieds de son maître, et, se faisant entendre du mieux qu'il put, témoigna qu'il demandait pour toute grâce qu'on sursît de quelques moments sa punition |
Vie d'Ésope |
punition |
Aurions-nous bien le coeur et les mains assez pures Pour présider ici sur les honneurs divins, Et prêtres vous offrir les voeux des pèlerins ? |
Phil. et Baucis. |
pur, ure |
Une femme à Paris faisait la pythonisse ; On l'allait consulter sur chaque événement |
Fabl. VII, 15 |
pythonisse |
Le quadrupède [un lion] écume, et son oeil étincelle |
Fabl. II, 9 |
quadrupède |
Messieurs les courtisans, cessez de vous détruire ; Faites, si vous pouvez, votre cour sans vous nuire ; Le mal se rend chez vous au quadruple du bien |
Fabl. VIII, 3 |
quadruple |
Toute profession s'estime dans son coeur, Traite les autres d'ignorantes, Les qualifie impertinentes |
Fabl.XI, 5 |
qualifier |
Amour ! amour ! quand tu nous tiens, On peut bien dire : adieu prudence |
Fabl. IV, 1 |
quand |
Quand ? dans quel temps ? Quand la marierons-nous, quand aurons-nous des gendres ? |
Fabl. IV, 4 |
quand |
Quand le malheur ne serait bon Qu'à mettre un sot à la raison, Toujours serait-ce à juste cause Qu'on le dit bon à quelque chose |
Fabl. VI, 7 |
quand |
Il n'est, pour voir, que l'oeil du maître ; Quant à moi, j'y mettrais encor l'oeil de l'amant |
Fabl. IV, 21 |
quant [2] |
Et quel était le personnage Qui gardait tant son quant-à-moi ? |
Joc. |
quant [2] |
Quand nous avons quelque différent ma soeur et moi, si je fais la froide et l'indifférente, elle me recherche ; si elle se tient sur son quant-à-moi, je vas au-devant |
Psyché, II, p. 140 |
quant [2] |