Tous les gens querelleurs jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints |
ib. VII, 1 |
mâtin |
Souffrirons-nous, braves gens que nous sommes, Qu'un pirate à nos yeux se gorge de butin, Qu'il traite comme esclave une beauté divine ? Allons tirer notre voisine D'entre les griffes du mâtin |
Fianc. |
mâtin |
Anténor, le premier, sort des bras du sommeil, Et vient au rendez-vous attendre le soleil ; La déesse des bois n'est point si matinale |
Adonis. |
matinal, ale |
Lui berger pour plus de ménage Aurait deux ou trois mâtineaux, Qui, lui dépensant moins, veilleraient aux troupeaux Bien mieux que cette bête seule |
Fabl. VIII, 13 |
mâtineau |
Tant lui donna du retour de matines.... |
Herm. |
matines |
Les coqs, lui disait-il, ont beau chanter matin, Je suis plus matineux encore |
Fabl. VII, 11 |
matineux, euse |
Un vieux coq adroit et matois |
Fabl. II, 15 |
matois, oise |
Le chat dit au renard : fouille en ton sac, ami ; Cherche en ta cervelle matoise Un stratagème sûr |
Fabl. IX, 14 |
matois, oise |
Mais d'où vient qu'au renard Ésope accorde un point, C'est d'exceller en tours pleins de matoiserie ? |
Fabl. XI, 6 |
matoiserie |
Chaque rat rentre dans son trou : Et, si quelqu'un en sort, gare encor le matou |
Fabl. XII, 26 |
matou |
Il prit pour héritière.... Iole qui mouilla de pleurs son mausolée |
Filles de Minée. |
mausolée |
Un renard, son voisin, d'assez mauvaise vie |
Fabl. II, 3 |
mauvais, aise |
On ne peut trop louer trois sortes de personnes, Les dieux, sa maîtresse et son roi ; Malherbe le disait, j'y souscris quant à moi ; Ce sont maximes toujours bonnes |
Fabl. I, 14 |
maxime [1] |
Prends ton pic, et me romps ce caillou qui te nuit ; Comble-moi cette ornière.... |
Fabl. VI, 18 |
me |
Ce n'était pas un sot, non, non, et croyez-m'en Que le chien de Jean de Nivelle |
Fabl. VIII, 21 |
me |
Voilà, dit-il [Xanthus], la pâtisserie la plus méchante que j'ai jamais mangée ; il faut brûler l'ouvrière, car elle ne fera de sa vie rien qui vaille |
Vie d'Ésope. |
méchant, ante |
Et vous, qui dédiez à messieurs les gens de finance De méchants livres bien payés |
Fabl. VIII, 19 |
méchant, ante |
Le ciel eut pour ces voeux une bonté cruelle ; Souvent sa complaisance a de méchants effets |
Fabl. VII, 17 |
méchant, ante |
Ce qu'on donne aux méchants toujours on le regrette |
Fabl. II, 7 |
méchant, ante |
Il faut faire aux méchants guerre continuelle |
ib. III, 13 |
méchant, ante |
Tenez entre eux divisés les méchants ; La sûreté du reste de la terre Dépend de là ; semez entre eux la guerre, Ou vous n'aurez avec eux nulle paix |
ib. VII, 8 |
méchant, ante |
Le pis de leur méchef Fut qu'aucun d'eux ne put venir à chef De son dessein |
Rémois. |
méchef |
Car il trouvait toujours du mécompte à son fait |
Fabl. XII, 3 |
mécompte |
S'il ne l'eût dite [l'oraison de Saint-Julien], il eût trouvé mécompte à son argent, et mal passé la nuit |
Orais. |
mécompte |
On en pourra gloser, on en pourra mécroire |
Fiancée. |
mécroire |
Mais il ne faut telles choses mécroire |
Aveux. |
mécroire |
Puisqu'on plaide, et qu'on meurt, et qu'on devient malade, Il faut des médecins, il faut des avocats |
Fabl. XII, 27 |
médecin |
L'autre [la goutte] tout au rebours, voyant les palais pleins De ces gens nommés médecins, Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise |
ib. III, 8 |
médecin |
Le médecin Tant-pis visitait un malade Que visitait aussi son confrère Tant-mieux |
ib. V, 12 |
médecin |
Celui-ci [le lion] parmi chaque espèce Mande des médecins ; il en est de tous arts ; Médecins au lion viennent de toutes parts |
Fabl. VIII, 3 |
médecin |
Il en coûte à qui vous réclame, Médecins du corps et de l'âme |
Fabl. XII, 6 |
médecin |
Elle employa sa médiation Pour accorder une telle querelle |
Fabl. VII, 8 |
médiation |
Retirez-vous, trésors ; fuyez : et toi, déesse, Mère du bon esprit, compagne du repos, Ô médiocrité, reviens vite ! |
Fabl. VII, 6 |
médiocrité |
Il était expérimenté, Et savait que la méfiance Est mère de la sûreté |
Fabl. III, 18 |
méfiance |
Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde |
Fabl. I, 5 |
mégarde |
À Tisiphone et Mégère Il [Mercure] préféra, dit-on, L'impitoyable Alecton [pour punir les hommes] |
Fabl. VIII, 20 |
mégère |
Il est bon de parler et meilleur de se taire |
Fabl. VIII, 10 |
meilleur, eure |
Il fondait là-dessus l'achat d'une feuillette Du meilleur vin des environs |
Fabl. VII, 11 |
meilleur, eure |
La raison du plus fort est toujours la meilleure |
ib. I, 10 |
meilleur, eure |
Et fait tirer du meilleur cependant |
Orais. |
meilleur, eure |