Vous qui méritez la correction lors même que vous la faites, apprenez de Jésus-Christ à être doux et humbles de coeur |
Panég. II, 167 |
lorsque |
Béni de Dieu, honoré des rois, aimé des peuples et loué même des pécheurs |
Panég. II, 468 |
loué, ée [2] |
Ici, messieurs, mon silence le loue plus que mes paroles |
Lamoign. |
louer [2] |
Dieu voulant, par un triste mais heureux abattement, qu'elle ne pensât plus qu'à lui, qu'elle ne se souvînt que de lui, qu'elle ne fût sensible que pour lui |
Dauphine. |
lui [1] |
[Le chrétien durant les persécutions] voyant autour de lui d'un côté un tyran furieux et des bourreaux inhumains... de l'autre, des fers brûlants, des épées luisantes... |
Sermons, Pour le jour des rois |
luisant, ante |
Elle se défiait de ses lumières |
Dauph. |
lumière |
Qui est-ce qui s'est acquitté plus dignement de cette suprême magistrature [la charge de chancelier] que M. le Tellier ? |
le Tellier. |
magistrature |
La magistrature n'est que trop souvent un titre d'oisiveté qu'on n'achète que par honneur, et qu'on n'exerce que par bienséance |
Panég. St Louis. |
magistrature |
Il était né dans le sein même de la magistrature |
le Tellier. |
magistrature |
Elle était au dehors reine magnifique, au dedans humble servante de Dieu |
Mar.-Thér. |
magnifique |
Avec quelle douceur elle leva vers Monseigneur ses yeux mourants et ses mains tremblantes ; ses yeux qu'elle avait toujours arrêtés sur lui comme sur l'unique objet de sa tendresse ; ses mains qu'elle avait si souvent levées au ciel, lorsqu'il s'exposait à tous les périls de la guerre ! |
Dauphine. |
main |
Flavien, préfet du prétoire, homme d'esprit et de grande expérience dans les affaires, mais fort adonné aux superstitions payennes, entretenait sous main ces cabales |
Hist. de Théodose, IV, 39 |
main |
Pour faire tenir la main, il ordonnait que les magistrats des villes où les ariens auraient fait quelque assemblée seraient punis très sévèrement |
Hist. de Théodose, III, 25 |
main |
Elle a étendu sa main sur le pauvre |
Dauphine. |
main |
Thérèse a su se maintenir dans ces deux états de ferveur |
Panég. de Ste Thérèse. |
maintenir |
Ils [de jeunes magistrats qui achètent les magistratures] n'apportent d'autre préparation à leurs charges que celle de les avoir désirées ; ils s'y jettent sans discernement et s'y maintiennent sans mérite |
Lamoign. |
maintenir |
Les autres [hommes d'État, dans un changement]... ne pouvant ni soutenir leur dignité ni supporter leur disgrâce, ni se maintenir à la cour... |
le Tellier. |
maintenir |
Dès qu'elle entrait dans la maison de Dieu, n'oubliait-elle pas qu'elle était reine ? |
Mar.-Thér. |
maison |
Je réveille ici, sans y penser, maison désolée de cette princesse [la Dauphine], votre tendresse et votre douleur, par le souvenir des bienfaits ou de l'espérance qui vous restait de la protection d'une si bonne et si puissante maîtresse |
Dauph. |
maison |
La maison de Bavière est une de ces maisons augustes où la puissance, la valeur et la piété se perpétuent, et dont la gloire ne vieillit point avec le temps |
Dauphine. |
maison |
La maison de Jagellon, qui avait régné près de deux cents ans dans la Pologne, fut éteinte |
Vie de Commendon, IV, 1 |
maison |
Nous voyons mourir tous les jours nos inférieurs, nos égaux, nos maîtres |
Dauphine. |
maître |
Avant qu'ils [les fils des rois] sachent qu'ils sont hommes et qu'ils sont pécheurs, on leur apprend qu'ils ont des sujets, et qu'ils sont les maîtres du monde |
Duc de Mont. |
maître |
Vous vîtes ces maîtresses du monde [Anne et Marie-Thérèse] vivre parmi vous [religieuses du Val-de-Grâce] comme vous qui l'avez quitté |
Mar.-Thér. |
maîtresse |
Une reine portant sur son visage la majesté de tant de rois, conservant dans son coeur l'humilité du fils de Dieu |
Marie-Thérèse. |
majesté |
La majesté des rois inspire plus de respect que de tendresse ; c'est une espèce de religion civile et de culte politique, qui nous fait révérer ces traits que la main de Dieu a gravés sur le front de ceux à qui il daigne communiquer sa puissance |
Mme de Mont. |
majesté |
Il ordonnait [à ceux qui n'étaient pas suffisamment respectueux durant le service divin] qu'on fléchît le genou et qu'on se tût devant la majesté présente qui, pour être cachée, n'en était pas moins redoutable |
Duc de Mont. |
majesté |
Le zèle que vous [religieuses du Val-de-Grâce] avez pour votre Époux, vous faisait voir avec plaisir ces Majestés [Anne et Marie-Thérèse] humiliées en sa présence |
Marie-Thér. |
majesté |
Lorsqu'un mal funeste et contagieux se répandit tout à coup.... |
Duc de Mont. |
mal, ale |
Mme la Dauphine, dans toute sa tribulation, n'est point sortie des mains de Dieu ni de l'ordre de sa Providence.... la maladie ou la santé lui devinrent indifférentes |
Dauphine. |
maladie |
Les maladies de langueur sont d'autant plus rudes qu'on n'en prévoit pas la fin |
Mme de Mont. |
maladie |
Dieu, qui imprime de temps en temps la terreur de ses jugements dans les coeurs des hommes par des punitions publiques, affligea la capitale de ce royaume d'une maladie contagieuse |
ib. |
maladie |
Pourvu qu'elles soient chastes, elles croient pouvoir être malfaisantes |
Serm. I, 149 |
malfaisant, ante |
Que les guerres sont permises pour assurer la paix, pour protéger l'innocence, pour arrêter la malice qui se déborde, et pour retenir la cupidité dans les bornes de la justice |
Turenne. |
malice |
Soit que l'intempérie des saisons eût laissé dans les airs quelque maligne impression.... |
Duc de Mont. |
malin, maligne |
Personne n'osait paraître en manteau dans toute l'Asie, de peur que la ressemblance de l'habit ne les fît prendre pour des philosophes |
Hist. de Théodose, I, 42 |
manteau |
Ce fut environ ce temps-là qu'il [Théodose] défendit, sous des peines très rigoureuses, le mariage entre les cousins germains, renouvelant les édits anciens, qu'une licence effrénée avait entièrement abrogés |
Hist. de Théodose, IV, 14 |
mariage |
Il n'y a rien de si aimable que l'enfance des princes destinés à l'empire, lorsqu'ils donnent des marques d'un caractère heureux |
Mme de Mont. |
marque |
Elle [la mère du duc de Montausier] le plia avec douceur sous le joug de l'autorité maternelle, l'accoutumant insensiblement à une vie simple et patiente |
Duc. de Mont. |
maternel, elle |
Il gardait ce grand nombre de domestiques, moins pour servir d'éclat à sa grandeur, que pour servir de matière à sa bonté |
Duc de Mont. |
matière |