Un berseil à parer qui avoit esté paint et ordonné pour feu M. le Daulphin |
Émaux, p. 164 |
berceau |
Pointes de diamant, pierres qui, dans les parements à bossages, sont taillées à facettes comme des diamants |
Émaux, p. 253 |
diamant |
Doubles de voirines, pierre fine collée sur verre ou sur cristal de couleur, et ainsi doublée d'épaisseur, doublée aussi d'éclat, mais d'une manière factice et quelquefois frauduleuse |
Émaux, p. 254 |
double |
Écume de mer, sorte de faïence ou de terre de pipe produite artificiellement de la manière suivante : on extrait de certaines carrières de la Crimée cette terre de pipe qu'on étend, qu'on agite et qu'on lave pendant plusieurs jours dans de grands bassins remplis d'eau ; on la broie et on la passe ensuite avec soin pour la purger de toutes matières étrangères, puis on la pétrit, et on en forme de petites masses qu'on fait bouillir dans du lait et ensuite dans de la cire mêlée à de l'huile de lin |
Émaux, p. 259 |
écume |
Feldspath aventuriné, dit aventurine orientale et pierre du soleil, variété du feldspath qui consiste dans le brillant d'une poussière dorée produite par des paillettes de mica dont elle est pointillée |
Émaux, p. 310 |
feldspath |
Feldspath bleu, pierre d'un bleu de ciel pointillée de blanc |
ib. |
feldspath |
Feldspath nacré, appelé aussi argentine, oeil de poisson, pierre de lune, variété qu'on trouve en Orient, dans l'île de Ceylan et au Saint-Gothard |
ib. |
feldspath |
Feldspath opalin, appelé labrador dans le commerce, variété d'un gris foncé à reflets bleuâtres, rouges et orangés, et qui vient de la côte d'Amérique |
ib. p. 311 |
feldspath |
Feldspath vert, dit pierre des Amazones et aussi vert céladon, pierre de couleur opaque vert tendre, semé de points blancs, qu'on tire des monts Ourals et du Groënland |
ib. |
feldspath |
Autrefois, nom donné à des arcades, à des encadrements à jour en plein cintre ou en ogive selon la date ; quelquefois aussi à des niches de ces mêmes formes |
Émaux, p. 311 |
fenêtrage |
La cosmographie universelle de André Thevet, couverte de velin blanc, doré sur la tranche et à petit fer, estimé six livres, Inventaire de la royne Loyse douairière |
Émaux, p. 312 |
fer [1] |
Fermant, volet qui, en se fermant, recouvre un tableau ou un miroir |
Émaux, p. 313 |
fermant, ante |
Il s'est dit plus particulièrement des agrafes qui fermaient les livres manuscrits, le parchemin exigeant une pression assez forte entre les ais de bois de la reliure |
Émaux, p. 314 |
fermoir |
Autrefois, bouteilles à panse évasée et plate, qu'on portait à l'aide de courroies, et qui, par cette raison, étaient enregistrées dans les inventaires avec les barils |
Émaux, p. 317 |
flacon |
Les torches de cire qu'on portait à la main, et qu'on appelait flambeaux, ayant été diminuées de grosseur, entrèrent dans les grands chandeliers qu'on nomma dès lors chandeliers à flambeaux et, pour faire plus court, flambeaux |
Émaux, p. 318 |
flambeau |
Manière de peindre qui consiste à enduire la muraille de mortier et à peindre sur cette surface encore fraîche avec des couleurs à l'eau, qui ne restent pas à la surface, mais qui pénètrent dans la muraille même ; de là l'expression de la peinture à frais, ou, comme l'écrivait Félibien à la fin du XVIIe siècle, à fraisque, fondant ensemble les expressions italienne et française |
Émaux, p. 508, Peindre à fresque |
fresque |
Gibecière, espèce de bourse large et aplatie, dont les miniatures et la sculpture des XIIIe et XIVe siècles nous ont conservé les modèles |
Émaux, p. 329 |
gibecière |
Le corindon girasol des minéralogistes est une pierre fine, de la nature des opales, mais moins bien douée en qualités éclatantes |
Émaux, p. 330 |
girasol |
Boule ronde surmontée d'une couronne, celle-ci d'une croix, symbole de la puissance souveraine, adoptée et portée avec cette signification par les empereurs romains depuis Caracalla, et par les empereurs de l'Orient et de l'Occident |
Émaux, p. 331 |
globe |
Dans le moyen âge, travail greneté, ou, substantivement, greneté, travail fin qui formait le fond des dessins ciselés en vignettes ; de là l'expression : greneté de vignetures |
Émaux, p. 335 |
greneter |
[Hanap] Un vase à boire, en général une coupe, réservé, ce semble, au principal convive, et que le chevalier comme le poëte ont sans cesse à la bouche, l'un en le vidant en toute rencontre, l'autre en le chantant à toute occasion |
Émaux, p. 337 |
hanap |
Images ouvrantes, images saintes, qui, en s'ouvrant comme un tableau à volet, découvrent dans l'intérieur même de leurs corps quelques sujets peints ou sculptés en rapport d'intention ou d'allusion avec le personnage |
Émaux, p. 342 |
image |
La lave du Vésuve, étant continuellement mise en oeuvre par les bijoutiers italiens, est la plus connue, et on appelle toutes les laves, laves du Vésuve |
Émaux, p. 357 |
lave |
Le lit à parer est le lit de parade, et c'est à la fin du moyen âge, et surtout à l'époque de la renaissance, qu'il devint, par ses sculptures, ses incrustations et ses peintures, un véritable objet d'art |
Émaux, p. 366 |
lit |
Ces vêtements se distribuaient à certaines époques de l'année, les livraisons s'en faisaient régulièrement, depuis les princes du sang jusqu'aux plus infimes serviteurs ; on les appelait des robes [vêtement complet] de livrée, des draps de livrée, pièces d'étoffes destinées à servir d'habillement, des chapperons de livrée |
Émaux, p. 367 |
livrée [1] |
Coeur et racine des différents bois employés pour faire des vases à boire |
Émaux, p. 371 |
madre |
Le mot madre s'étendit plus tard à tous les vases, quelle que fût la matière dont ils étaient faits |
ib. |
madre |
Ouvrier qui faisait les vases en madre, et aussi l'officier qui conservait les madres |
Émaux, p. 376 |
madrinier |
L'idée de préparer une planche de cuivre, de telle sorte qu'imprimée dans cet état, elle pût donner le plus beau noir velouté ; l'idée d'enlever ensuite le dessin par les clairs au moyen de racloirs qui, en usant la surface du cuivre, empêchaient le noir d'y adhérer ; la combinaison enfin qui consistait à prendre à rebours tous les procédés suivis jusqu'à ce jour, pour créer une reproduction de la nature mieux colorée et plus vivante ; cette invention mérite l'attention, et son inventeur quelque célébrité... ce genre de gravure appelé en France gravure en manière noire... |
Hist. grav. en manière noire, p. 4 |
manière |
La gravure en manière noire a été inventée dans les trois années de 1637 à 1641 par un Allemand nommé Louis de Siegen |
ib. p. 67 |
manière |
Cette pyrite ferrugineuse, qui ressemble au jargon, tient du cuivre, dont elle a parfois l'aspect ; elle raye le verre et fait feu sous le briquet ; les plus belles viennent de l'île d'Elbe |
Émaux, p. 381 |
marcassite |
Table carrée sur laquelle des lignes partant des angles ou du milieu de chaque côté et se réunissant au centre, indiquaient la place que devaient occuper et la route que pouvaient suivre les marelles ou méreaux |
Émaux, p. 381 |
marelle |
Plus tard on fit venir ces mêmes peaux de la côte de Barbarie, et, plus particulièrement du Maroc ; de ce moment le cordouan [cuir, voy. CORDONNIER] fut appelé maroquin et maroquin du Levant |
Émaux, p. 384 |
maroquin |
Les médaillons-portraits furent d'abord l'oeuvre des habiles orfévres, qui gravèrent les admirables sceaux des XIVe et XVe siècles ; la vogue s'en empara au commencement du XVIe siècle |
Ém. p. 386 |
médaillon |
Il y avait le ménestrel poëte et improvisateur, puis le ménestrel chantant, enfin le ménestrel joueur d'instrument ; il y avait les grands et les petits ménestrels, comme nous eûmes plus tard les grands et petits violons ; enfin, si je citais les instruments de musique, je parlerais d'un ménestrel de vielle, d'un ménestrel de harpe en 1360.... |
Émaux, p. 386 |
ménestrel |
Les six métiers de l'hôtel du roi comprenant la domesticité et l'administration des palais et des hôtels, c'était la paneterie, l'échansonnerie, l'écurie, la cuisine, la fruiterie et la fourrière ; celle-ci s'acquittait des menues dépenses |
Émaux, p. 388 |
métier |
Depuis la plus haute antiquité, en Asie, jusqu'à la cour du régent, en France, jusqu'à nos jours dans le Levant, ces miroirs magiques sont en usage et en vogue mystérieuse |
Émaux, p. 392 |
miroir |
Monde d'or, quartz résinite (l'hydrophane des minéralogistes), connu des bijoutiers sous le nom d'oeil du monde ; sa qualité spongieuse lui permet d'absorber une quantité d'eau qui, en reflétant les couleurs du spectre solaire, lui donne le chatoiement de l'opale |
Émaux, p. 396 |
monde [1] |
Anciennement, pièce de métal qui s'appliquait à l'extrémité de cette partie de la ceinture qu'on laissait pendre, après le noeud formé autour de la boucle, d'à peu près trente centimètres de longueur chez les hommes, chez les femmes jusqu'à terre |
Émaux, p. 397 |
mordant [2] |
La première mention des mouches se trouve dans une pièce galante imprimée en 1655 |
Palais Mazarin, p. 318 |
mouche |