Le jeu, par sa nature même, est un contrat vicieux jusque dans son principe, un contrat nuisible à chaque contractant en particulier, et contraire au lien de toute société |
ib. |
jeu |
Tout cela donne beaucoup de variété, de jeu et de caractère à la physionomie de cet oiseau |
Ois. t. v, p. 166 |
jeu |
Le jeu des nuances fugitives qui se succèdent ou se mêlent, s'éclipsent ou se font valoir mutuellement, et surtout expriment l'action, le mouvement et la vie |
ib. t. VII, p. 132 |
jeu |
Que reste-t-il à l'homme après une telle jeunesse ? un corps énervé, une âme amollie, et l'impuissance de se servir de tous deux |
Nature des anim. |
jeunesse |
Si on les élève de jeunesse, elles s'apprivoisent très bien |
Ois. t. III, p. 262 |
jeunesse |
Le bouc s'accouple volontiers avec la brebis, comme l'âne avec la jument, et le bélier se joint avec la chèvre comme le cheval avec l'ânesse |
Quadrup. t. I, p. 255 |
joindre |
Il [un minerai] est tout rempli de fentes ou de joints, de façon qu'il se sépare en morceaux |
Min. t. II, p. 350 |
joint [2] |
Cet oiseau [le mainate] n'est guère plus gros qu'un merle ordinaire, son plumage est noir partout, mais d'un noir plus lustré sur la partie supérieure du corps, sur la gorge, les ailes, la queue, et dont les reflets jouent entre le vert et le violet |
Ois. t. VI, p. 126 |
jouer |
Si deux hommes s'avisaient de jouer tout leur bien, quel serait l'effet de leur convention ? l'un ne ferait que doubler sa fortune, et l'autre réduirait la sienne à zéro ; et quelle proportion y a-t-il ici entre la perte et le gain ? |
Arithm. mor. |
jouer |
Ce n'est point saisir la touche de la nature que de la considérer ainsi ; les coups de pinceau dont elle se joue à la superficie fugitive des êtres, ne sont point le trait de burin fort et profond dont elle grave à l'intérieur le caractère de l'espèce |
Ois. t. IX, p. 352 |
jouer |
Après avoir calculé pour le sage, calculons pour l'homme bien moins rare qui jouit de ses erreurs souvent plus que de sa raison |
Homme, arith. morale. |
jouir |
D'où l'on voit que ç'a été dans l'année 36588 de la formation des planètes, c'est-à-dire il y a 38244 ans, que ce satellite [de Jupiter] jouissait de la même température dont jouit aujourd'hui la terre |
Théor. terre, part. hyp. Oeuv. t. IX, p. 174 |
jouir |
Chaque jour que je me lève en bonne santé ... |
Probabilités de vie. |
jour |
La plupart des faisandiers tiennent dans leur faisanderie un duc qu'ils mettent toujours en cage sur des juchoirs dans un lieu découvert |
Ois. t. II, p. 127 |
juchoir |
J'ai fait venir un de ces jumarts du Dauphiné.... j'ai reconnu tant par l'inspection des parties extérieures que par la dissection des parties intérieures, que ces jumarts n'étaient que des bardeaux, c'est-à-dire des mulets provenant du cheval et de l'ânesse |
Quadrup. t. VII, p. 245 |
jumart |
Une femme de Charlestown, dans la Caroline méridionale, accoucha, en 1714, de deux jumeaux qui vinrent au monde tout de suite l'un après l'autre ; il se trouva que l'un était un enfant nègre et l'autre un enfant blanc ; ce qui surprit beaucoup les assistants |
Hist. nat. homme, Oeuvres, t. IV, p. 274 |
jumeau, elle |
Il n'y a qu'une ouverture vers le haut, juste, étroite, et qui suffit à peine pour passer |
Morceaux choisis, p. 191 |
juste [1] |
On ne se douterait pas qu'un chant aussi varié que celui du rossignol est renfermé dans les bornes étroites d'une seule octave ; c'est cependant ce qui résulte d'une observation attentive d'un homme de goût, qui joint la justesse de l'oreille aux lumières de l'esprit |
Ois. t. IX, p. 137, dans POUGENS |
justesse |
Si mon oeil se porte au delà de la justification du livre et tombe sur la marge |
Suppl. à l'hist. natur. Oeuv. t. XI, p. 168, dans POUGENS. |
justification |
Ces perroquets kakatoës apprennent difficilement à parler, il y a même des espèces qui ne parlent jamais |
Ois. t. XI, p. 126 (voy. aussi CACATOIS 1). |
kakatoës |
Le chant des oiseaux, les cris des volailles variés par le fréquent et bruyant kankan des canards |
Ois. t. XVII, p. 230 |
kankan |
Je diminuai le nombre des labours, crainte de trop dessécher la terre |
Hist. nat. introd. part. exp. Oeuv. t. VIII, p. 403 |
labour |
Le fameux labyrinthe de l'île de Candie n'est pas l'ouvrage de la nature toute seule ; M. de Tournefort assure que les hommes y ont beaucoup travaillé, et on doit croire que cette caverne n'est pas la seule que les hommes aient augmentée |
Hist nat. Preuv. théor. terr. Oeuv. t. II, p. 362 |
labyrinthe |
L'Amérique septentrionale est le pays des lacs ; les plus grands sont le lac Supérieur, qui a plus de 125 lieues de longueur sur 50 de largeur |
Hist. nat. Preuv. théor. terr. Oeuv. t. II, p. 174 |
lac |
La mer Caspienne est actuellement un vrai lac qui n'a aucune communication avec les autres mers, pas même avec le lac Aral, qui paraît en avoir fait partie |
Hist. nat. 2e disc. Oeuv. t. I, p. 148 |
lac |
Elle [la grive] se prend facilement soit à la pipée, soit au lacet, mais moins cependant que le mauvis |
Ois. t. V, p. 392 |
lacet |
S'ils [les faisans] se sont multipliés en Saxe, ce n'a été que par les soins du duc Frédéric, qui en lâcha deux cents dans le pays, avec défense de les prendre ou de les tuer |
Ois. t. IV, p. 64, dans POUGENS |
lâcher |
À Venise, le fond de la mer Adriatique s'élève tous les jours, et il y a longtemps que les lagunes et la ville feraient partie du continent, si on n'avait pas un très grand soin de nettoyer et vider les canaux |
Hist. nat. 2e disc. Oeuv. t. I, p. 152 |
lagune |
C'est toujours dans les lagunes et les mares salées qu'ils [les flamants] placent leurs nids |
Ois. t. XVI, p. 311 |
lagune |
J'ai souvent remarqué que, dans les villages où la pauvreté est moins grande que dans les autres villages voisins, les hommes y sont aussi mieux faits et les visages moins laids |
Hist. nat. homme. |
laid, aide |
La laie, qui ressemble à tous autres égards à la truie, ne porte qu'une fois l'an |
Quadrup. t. I, p. 296 |
laie [1] |
Dans les animaux, la chaleur du climat change la laine en poil ; on peut citer par exemple les brebis du Sénégal, les bisons ou boeufs à bosse, qui sont couverts de laine dans les contrées froides, et qui prennent du poil rude, comme celui de nos boeufs, dans les climats chauds |
Suppl. à l'Hist. nat. Oeuv. t. XI, p. 396 |
laine |
Le poil du corps est laineux et parsemé d'autres grands poils raides, noirâtres, qui vont en augmentant sur les cuisses et vers l'épine du dos, qui est toute couverte de ces longs poils |
Quadrup. t. IX, p. 127 |
laineux, euse |
Cette espèce d'hommes noirs à tête laineuse semble se trouver dans toutes les îles et terres basses, entre l'équateur et le tropique dans la mer du sud |
Suppl. à l'hist. nat. Oeuv. t. XI, p. 349 |
laineux, euse |
Dans l'espèce humaine, les cheveux ne deviennent laineux que sur les nègres, c'est-à-dire dans les contrées les plus chaudes de la terre, où tous les animaux perdent leur laine |
ib. t. XI, p. 396 |
laineux, euse |
Quand le loup est détourné, on amène les lévriers qui doivent le chasser, on les partage en deux ou trois laisses, on n'en garde qu'une pour le lancer, et on mène les autres en avant pour servir de relais |
Quadrup. t. II, p. 199 |
laisse [1] |
On peut faire servir la vache à la charrue, et, quoiqu'elle ne soit pas aussi forte que le boeuf, elle ne laisse pas de le remplacer souvent |
Quadrup. t. I, p. 188 |
laisser |
Il laissait paraître ses talents et cachait ses vertus |
Rép. à la Condamine, Oeuv. t. X, p. 37, dans POUGENS. |
laisser |
Ajoutons lumières sur lumières, en réunissant les faits, en accumulant les preuves, et laissons-nous juger ensuite sans inquiétude et sans appel |
Prem. époq. natur. Oeuv. t. XII, p. 76 |
laisser |
En Hollande, en Italie, en Turquie et en général dans tout le Levant, on ne donne aux enfants que le lait des mamelles pendant un an entier |
Hist. nat. hom. Oeuv. t. IV, p. 199 |
lait |