Il me promène après de terrasse en terrasse |
Art p. I |
promener |
Chacun suit dans le monde une route incertaine, Selon que son erreur le joue et le promène |
Sat. IV |
promener |
J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène Qu'un torrent.... |
Art p. I |
promener |
Aux plus savants auteurs comme aux plus grands guerriers Apollon ne promet qu'un nom et des lauriers |
Art p. IV |
promettre |
Un jeune homme, toujours bouillant dans ses caprices, Est prompt à recevoir l'impression des vices |
Art p. III |
prompt, ompte |
Achille déplairait moins bouillant et moins prompt |
Art p. III |
prompt, ompte |
.... je vois, sur ce début de prône, Que ta bouche déjà s'ouvre large d'une aune |
Ép. X |
prône |
Cependant cet oiseau qui prône les merveilles [la Renommée] |
Lutr. II |
prôner |
Que nous prônez-vous là ? Quoi qu'en ses beaux discours Saint-Évremont nous prône |
Sat. X |
prôner |
Mais, pour borner enfin tout ce vague propos |
Sat. X |
propos |
Chacun sait son métier ; Suivons notre propos |
ib. x. |
propos |
Le Parnasse surtout, fécond en imposteurs, Diffame le papier par ses propos menteurs |
Épit. IX |
propos |
Un libertin.... qui.... Tient que ces vieux propos de démons et de flammes Sont bons pour étonner des enfants et des femmes |
Sat. IV |
propos |
De propos en propos on a parlé de vers |
ib. III |
propos |
On dit, à ce propos, qu'un jour ce dieu bizarre.... |
Art p. II |
propos |
Si la rime Allait mal à propos m'engager dans Arnheim, Je ne sais pour sortir de porte qu'Hildesheim |
Ép. IV |
propos |
Le seul chanoine Évrard, d'abstinence incapable, Ose encor proposer qu'on apporte la table |
Lutr. IV |
proposer |
Ces grands hommes que nous nous proposons à imiter |
Longin, Sublime, 21 |
proposer |
Et qui vont tous les jours, d'une importune voix, T'ennuyer du récit de tes propres exploits |
Disc. au roi. |
propre |
Il [Balzac] a effectivement des qualités merveilleuses ; on peut dire que jamais personne n'a mieux su sa langue que lui, et mieux entendu la propriété des mots et la juste mesure des périodes |
Longin, Subl. réfl. 7 |
propriété |
L'audace du docteur, par ce discours frappée, Demeura sans réplique à ma prosopopée |
Ép. XI |
prosopopée |
Mais je veux que le sort, par un heureux caprice, Fasse de vos écrits prospérer la malice |
Sat. IX |
prospérer |
Mais souvent sur ses vers un auteur intraitable à les protéger tous se croit intéressé |
Art p. I |
protéger |
Mais bientôt, rappelant son antique prouesse, Il [le prélat] tire du manteau sa dextre vengeresse |
Lutr. v. |
prouesse |
[Des vers] Par le prompt effet d'un sel réjouissant Devenir quelquefois proverbes en naissant |
Ép. x. |
proverbe |
Sache quelle province enrichit les traitants, Combien le sel au roi peut fournir tous les ans |
Sat. VIII |
province |
L'enragé qu'il était [Alexandre], né roi d'une province Qu'il pouvait gouverner en bon et sage prince |
Sat. VIII |
province |
L'un et l'autre, à mon sens, ont le cerveau troublé, Répondra, chez Fredoc, ce marquis sage et prude |
Sat. IV |
prude |
Évrard seul, dans un coin prudemment retiré, Se croyait à couvert de l'insulte sacré |
Lutr. v. |
prudemment |
J'imite de Conrart le silence prudent |
Épît. I |
prudent, ente |
Le feu sort à travers ses humides prunelles |
Épître IV |
prunelle [2] |
On lit peu ces auteurs nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier |
Art p. I |
psalmodier |
Lui seul [un médecin] v fit longtemps la publique misère |
Art p. IV |
public, ique |
Eschyle.... Sur les ais d'un théâtre en public exhaussé Fit paraître l'acteur d'un brodequin chaussé |
Art p. III |
public, ique |
Sans le secours des vers, leurs noms [des anciens héros] tant publiés Seraient depuis mille ans avec eux oubliés |
Ép. I |
publié, ée |
Mais quoi que notre siècle à sa gloire [du Tasse] publie |
Art p. III |
publier |
Et combien la Neveu.... A de fois au public vendu son pucelage |
Sat. IV |
pucelage |
Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur |
Art p. II |
pudeur |
Si toujours dans leur âme [des ministres protestants] une pudeur rebelle, Près d'embrasser l'Église, au prêche les rappelle |
Ép. III |
pudeur |
Le défaut du style enflé, c'est de vouloir aller au delà du grand ; il en est tout au contraire du puéril ; car il n'y a rien de si bas, de si petit, ni de si opposé à la noblesse du discours |
Longin, Sublime, ch. 2 |
puéril, ile |