Oeuvres et citations de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX

4779 citations de l'auteur Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX (Page 72 sur 120)

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Citation Œuvre Entrée
L'Académie en corps a beau le censurer [le Cid] ; Le public révolté s'obstine à l'admirer Sat. IX obstiner
J'occupe ma raison d'utiles rêveries Ép. VI occuper
On ne peut pas toujours travailler, prier, lire : Il vaut mieux s'occuper à jouer qu'à médire Sat. X occuper
L'ode avec plus d'éclat et non moins d'énergie, Élevant jusqu'au ciel son vol ambitieux, Entretient dans ses vers commerce avec les dieux ; Aux athlètes dans Pise elle ouvre la barrière, Chante un vainqueur poudreux au bout de la carrière, Mène Achille sanglant au bord du Simoïs, Ou fait fléchir l'Escaut sous le joug de Louis Art p. II ode
Il n'est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux Art p. III odieux, euse
Je sais que d'un conte odieux Vous avez comme moi sali votre mémoire Sat. X odieux, euse
À côté de ce plat paraissaient deux salades, Dont l'huile de fort loin saisissait l'odorat Sat. III odorat
Combien n'a-t-on point vu de belles aux doux yeux, Avant le mariage anges si gracieux... Sat. X oeil
Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue Sat. IX oeil
Mais le prélat vers lui fait une marche adroite, Il l'observe de l'oeil Lutr. V oeil
La Pucelle [poëme de Chapelain] est encore une oeuvre bien galante Sat. III oeuvre
....Lorsque Chapelain met une oeuvre en lumière, Chaque lecteur d'abord lui devient un Linière ib. IX oeuvre
Donnons à ce grand oeuvre une heure d'abstinence Lutr. IV oeuvre
Mais souvent sur ses vers un auteur intraitable à les protéger tous se croit intéressé, Et d'abord prend en main le droit de l'offensé Art p. I offensé, ée
Les trois que Dieu destine à ce pieux office Lutr. I office [1]
L'office de la nuit, du matin, du soir Quelle fureur, dit-il, quel aveugle caprice, Quand le dîner est prêt, vous appelle à l'office ? Lutr. I office [1]
J'en suis fourni, Dieu sait [de poivre] ! et j'ai tout Pelletier Roulé dans mon office en cornets de papier Sat. III office [2]
Mais, depuis trois moissons, à leur saint assemblage L'official a joint le nom de mariage Lutr. I official
Le vigilant Girot court à lui [le chantre de la Sainte Chapelle] le premier ; C'est d'un maître si saint le plus digne officier ; La porte dans le choeur à sa garde est commise Lutr. IV officier [2]
De mes sonnets flatteurs lasser tout l'univers, Et vendre au plus offrant mon encens et mes vers Sat. I offrant
[La dévote qui....] les yeux vers le ciel, pour se le faire ouvrir, Offre à Dieu les tourments qu'elle me fait souffrir Sat. X offrir
L'Évangile à l'esprit n'offre de tous côtés Que pénitence à faire et tourments mérités Art p. III offrir
Qu'aurait-on dit de Virgile, bon Dieu ! si à la descente d'Énée dans l'Italie, il lui avait fait conter par un hôtelier l'histoire de Peau d'âne et des contes de ma mère l'oie ? Dissert. sur Joconde (en 1669) oie
Sors de ce lit oiseux qui te tient attaché Lutr. I oiseux, euse
Aux élans redoublés de sa voix douloureuse, Tous ses valets tremblants quittent la plume oiseuse ib. IV oiseux, euse
[Qui] Soutient, dans les langueurs de son oisiveté ... Le pénible fardeau de n'avoir rien à faire Épît. X oisiveté
Les chanoines vermeils et brillants de santé S'engraissent d'une sainte et longue oisiveté Lutrin, I oisiveté
Et son feutre à grands poils ombragé d'un panache Sat. III ombragé, ée
Ce pupitre fatal qui me doit ombrager Lutr. IV ombrager
Déjà moins plein de feu, pour animer ma voix J'ai besoin du silence et de l'ombre des bois Épître VI ombre [1]
C'est une ombre au tableau qui lui donne du lustre Sat. IX ombre [1]
C'est d'un roi que l'on tient cette maxime auguste, Que jamais on n'est grand qu'autant que l'on est juste Sat. X on
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement Art p. I on
Car le feu dont la flamme en onde se déploie Fait de notre quartier une seconde Troie Sat. VI onde
On ne peut jamais faire un bon opéra, parce que la musique ne saurait narrer ; que les passions n'y peuvent être peintes dans toute l'étendue qu'elles demandent ; que d'ailleurs elle ne saurait souvent mettre en chant les expressions vraiment sublimes et courageuses Fragm. d'un prolog. d'opéra, avert. opéra
Par toi-même bientôt conduite à l'Opéra, De quel air penses-tu que ta sainte verra D'un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse.... Entendra ces discours sur l'amour seul roulants, Ces doucereux Renauds, ces insensés Rolands... ? Sat. X opéra
Bien que j'aie toujours entendu prononcer des opéras comme on dit des factums et des totons, je ne voudrais pas assurer qu'on le doive écrire, et je pourrais bien m'être trompé en l'écrivant de la sorte Réflexions crit. sur Longin, VIII opéra
Pour la voir aussitôt de douleur oppressée Sat. X oppressé, ée
Oh ! que si cet hiver un rhume salutaire, Guérissant de tous maux mon avare beau-père, Pouvait, bien confessé, l'étendre en un cercueil, Et remplir sa maison d'un agréable deuil ! Que mon âme, en ce jour de joie et d'opulence, D'un superbe convoi plaindrait peu la dépense ! Ép. V opulence
Quand je vois.... nos vaisseaux, domptant l'un et l'autre Neptune, Nous aller chercher l'or malgré l'onde et le vent Disc. au roi. or [2]
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