Oeuvres et citations de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX

4779 citations de l'auteur Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX (Page 27 sur 120)

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Citation Œuvre Entrée
....que l'un des Capets.... Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson Sat. v. écusson
Et qu'une main savante, avec tant d'artifice, Bâtit de ses cheveux le galant édifice Sat. X édifice
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ; Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois et souvent effacez Art p. I effacer
Son amante effarée Demeure le teint pâle.... Lutr. II effaré, ée
Malheureux, laisse en paix ton cheval vieillissant, De peur que tout à coup, efflanqué, sans haleine, Il ne laisse en tombant son maître sur l'arène Ép. X efflanqué, ée
Jamais blessant leurs vers, il n'effleura leurs moeurs Épit. X effleurer
Quand un autre à l'instant s'efforçait de passer Sat. VI efforcer (s')
Sur l'ais qui le soutient auprès d'un Avicenne, Deux des plus forts mortels l'ébranleraient à peine ; Le chanoine pourtant l'enlève sans effort Lutrin, V effort
Mille oiseaux effrayants, mille corbeaux funèbres, De ces murs désertés habitent les ténèbres Lutr. III effrayant, ante
Les cloches dans les airs, de leurs voix argentines, Appelaient à grand bruit les chantres à matines, Quand leur chef, agité d'un sommeil effrayant, Encor tout en sueur, se réveille en criant ib. IV effrayant, ante
Et voit-on, comme lui, les ours ni les panthères S'effrayer sottement de leurs propres chimères ? Sat. VIII effrayer
On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée Ép. V effréné, ée
Je me retire donc encor pâle d'effroi ; Mais le jour est venu quand je rentre chez moi Sat. VI effroi
Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté Art p. I effronté, ée,
Ces douces Ménades.... Se font des mois entiers, sur un lit effronté, Traiter d'une visible et parfaite santé Sat. X effronté, ée,
Un Hérode, un Tibère effroyable à nommer Sat. X effroyable
Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme Art p. I égal, ale
Rien n'égale en fureur, en monstrueux caprices, Une fausse vertu qui s'abandonne aux vices Sat. X égaler
Or cette égalité dont se forme le sage, Qui jamais moins que l'homme en a connu l'usage ? Sat. VIII égalité
Tu dirais, reprenant ta pelle et ton râteau : J'aime mieux mettre encor cent arpents au niveau Que d'aller, follement égaré dans les nues, Me lasser à chercher des visions cornues Épît. X égaré, ée
De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont pas susceptibles Art p. III égayé, ée
Ainsi, dans cet amas de nobles fictions, Le poëte s'égaye en mille inventions Art p. III égayer [1]
D'un ciment éternel ton Église est bâtie, Et jamais de l'enfer les noirs frémissements N'en pourront ébranler les fermes fondements Lutr. VI église
Viendrai-je en une églogue, entouré de troupeaux, Au milieu de Paris enfler mes chalumeaux, Et, dans mon cabinet assis auprès des hêtres, Faire dire aux échos des sottises champêtres ? Sat. IX églogue
Mais souvent dans ce style un rimeur aux abois Jette là de dépit la flûte et le hautbois, Et, follement pompeux dans sa verve indiscrète, Au milieu d'une églogue entonne la trompette Art p. II églogue
Le faux honneur.... Avant tout aux mortels prescrit de se venger, L'un l'autre au moindre affront les force à s'égorger Sat. X égorger
Que dis-tu de m'y voir rêveur, capricieux, Tantôt baissant le front, tantôt levant les yeux, De paroles en l'air par élans envolées, Effrayer les oiseaux perchés dans mes allées ? Épît. X élan [1]
Aux élans redoublés de sa voix douloureuse Tous ses valets tremblants quittent la plume oiseuse Lutr. IV élan [1]
Et les yeux vers le ciel de fureur élancés Sat. IV élancé, ée
Vendôme, que soutient l'orgueil de sa naissance, Au même instant dans l'onde impatient s'élance Épît. IV élancer
Contre moi sur mon banc je le vois qui s'élance Lutrin, IV élancer
Imitons de Marot l'élégant badinage Art poét. I élégant, ante
La plaintive élégie en longs habits de deuil Sait les cheveux épars gémir sur un cercueil ; Elle plaint des amants la joie et la tristesse, Flatte, menace, irrite, apaise une maîtresse ; Mais, pour bien expliquer ses caprices heureux, C'est peu d'être poëte, il faut être amoureux Art poét. II élégie
La première et la plus considérable source du sublime est une certaine élévation d'esprit qui nous fait penser heureusement les choses Longin, ch. VI élévation
À la fin tous ces jeux que l'athéisme élève Art p. II élever
Si, après avoir ouï un endroit [d'un ouvrage] plusieurs fois, nous ne sentons point qu'il nous élève l'âme Long. ch. V élever
Que l'on tire au billet ceux que l'on doit élire Lutrin, I élire
Ces esprits frivoles.... Avalent sans dégoût le plus grossier éloge Épît., IX éloge
Tout éloge imposteur blesse une âme sincère ib. éloge
Il vous comble partout d'éloges fastueux Art p. 1 éloge
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